L'âge de glace 2
C'est gentillet. Des gags déjà vus, des blagues déjà entendues... il n'y a guère que les mimiques de l'écureuil et quelques passages du paresseux pour faire (sou)rire.
Chroniques Cinématographiques 2006
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C.R.A.Z.Y.***
A force d'entendre un peu partout qu'il faut à tout prix aller voir ce film québécois de Jean-Marc Vallee qui en plus a reçu l'équivalent de 24 oscars dans son pays... la tentation était grande! ^^ En plus, l'année dernière pas mal de productions québécoises avaient traversé l'atlantique et avaient été très bien accueillies ! (dont "La grande séduction" de Jean-François Poulio - qui n'était pas toujours facile à suivre à cause de l'accent mais vraiment sympathique! :good:)
synopsis allociné:
Peut-être un peu long, ce sera le seul bémol, mais c'est un très beau film! :) A voir!
A force d'entendre un peu partout qu'il faut à tout prix aller voir ce film québécois de Jean-Marc Vallee qui en plus a reçu l'équivalent de 24 oscars dans son pays... la tentation était grande! ^^ En plus, l'année dernière pas mal de productions québécoises avaient traversé l'atlantique et avaient été très bien accueillies ! (dont "La grande séduction" de Jean-François Poulio - qui n'était pas toujours facile à suivre à cause de l'accent mais vraiment sympathique! :good:)
synopsis allociné:
Une chronique familliale étalée sur une vingtaine d'années, très tendre, très humaine qui se veux à la fois réaliste mais aussi avec des intermède plus surréalistes et barrées, parfois drôle parfois dramatique, qui prend le temps avec une grande justesse de dépeindre la vie de cette famille ordinaire avec l'importance de tous ces petits détails qui reproduisent à merveille l'époque dans laquelle on se trouve (des années 60 à 80) et une grande omniprésence de la musique (une très bonne b.o.! dommage que le générique final soit illisible, empêchant de retrouver les références)... On suit donc Zac dès sa naissance qui va très tôt se révéler "différent" (homosexuel) et qui va pendant longtemps lutter contre lui-même pour mériter l'amour de son père -homme très macho et pas très tolérant- et ne pas décevoir sa mère. Un film sur l'homosexualité et l'acceptation de soit, sur les rapports familiaux,... touchant! La prestation des acteurs est excellente, surtout celle de Marc-André Grondin (le zac ado/adulte) et du père.Un portrait de famille qui dépeint la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite de leur bonheur.
De 1960 à 1980, entouré de ses quatre frères, de Pink Floyd, des Rolling Stones et de David Bowie, entre les promenades en moto pour impressionner les filles, les pétards fumés en cachette, les petites et grandes disputes et, surtout, un père qu'il cherche désespérément à retrouver, Zac nous raconte son histoire...
25 décembre 1960 : Zachary Beaulieu vient au monde entre une mère aimante et un père un peu bourru mais fier de ses garçons.
C'est le début de C.R.A.Z.Y., le récit de la vie d'un petit garçon puis d'un jeune homme pas comme les autres, qui va jusqu'à renier sa nature profonde pour attirer l'attention de son père.
Peut-être un peu long, ce sera le seul bémol, mais c'est un très beau film! :) A voir!
CAMPING **
A trop en faire, on attendait LE Franck Dubosc au cinéma. Et on l'a eu. Pour une surprise en demi teinte, ce petit rigolo a dépassé la simple blague pour écrire un vrai scénario, avec des moments moins drôle et des semi vérités. En clair, Camping ne fait pas rire aux éclats comme le spectacle. On en serait déçu mais pas totalement, car les personnages sont touchants. On ressort en ayant redécouvert le Dubosc ( co-scénariste ). Pas le réalisateur Onteniente ( 3 Zéros, Jet Set.. ), amorphe..
A trop en faire, on attendait LE Franck Dubosc au cinéma. Et on l'a eu. Pour une surprise en demi teinte, ce petit rigolo a dépassé la simple blague pour écrire un vrai scénario, avec des moments moins drôle et des semi vérités. En clair, Camping ne fait pas rire aux éclats comme le spectacle. On en serait déçu mais pas totalement, car les personnages sont touchants. On ressort en ayant redécouvert le Dubosc ( co-scénariste ). Pas le réalisateur Onteniente ( 3 Zéros, Jet Set.. ), amorphe..
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Un bon Almodovar avec des actrices brillantes et un rôle principal excellemment mené par Penélope Cruz sublimée au plus haut point et d’un naturel épatant. Un thème principal qui tourne autour de la mort, du départ des êtres qui nous sont proches (et de leur retour !) dans une Espagne profonde ancrée dans ses vieilles traditions. Ce thème pourtant lourd est évoqué avec tendresse, humour et on passe du rire aux larmes tout en s’attachant à cette histoire complexe habilement menée grace à une réalisation parfaite. Un très bon film ! Palme d’or 2006 au festival de Cannes ?
Un bon Almodovar avec des actrices brillantes et un rôle principal excellemment mené par Penélope Cruz sublimée au plus haut point et d’un naturel épatant. Un thème principal qui tourne autour de la mort, du départ des êtres qui nous sont proches (et de leur retour !) dans une Espagne profonde ancrée dans ses vieilles traditions. Ce thème pourtant lourd est évoqué avec tendresse, humour et on passe du rire aux larmes tout en s’attachant à cette histoire complexe habilement menée grace à une réalisation parfaite. Un très bon film ! Palme d’or 2006 au festival de Cannes ?
Dernière modification par grrrr le 09 juin 2006, 00:08, modifié 1 fois.
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Marie Antoinette ****
Un brin deçu par le dernier sofia coppola qui souffre de la comparaison avec le superbe Lost in translation. Sa vision de Marie antoinette, si elle ne déroge pas au style coppola, demeure moins percutante et touchante que son précédent film. Le contexte historique étant ici à double tranchant, d'un côté on se sent concerné par le destin de la dernière reine de france, de l'autre on perd de la proximité vis à vis des personnages (plus difficile de s'identifier à une personne de la cour de versailles, qu'a un type paumé dans tokyo).
Toujours est il que la réalisatrice brille toujours autant sur le plan de l'esthétisme (aussi bien sonore que visuel) et que Kirsten dunst est parfaite (mention spéciale également pour le personnage de louis XVI).
Un brin deçu par le dernier sofia coppola qui souffre de la comparaison avec le superbe Lost in translation. Sa vision de Marie antoinette, si elle ne déroge pas au style coppola, demeure moins percutante et touchante que son précédent film. Le contexte historique étant ici à double tranchant, d'un côté on se sent concerné par le destin de la dernière reine de france, de l'autre on perd de la proximité vis à vis des personnages (plus difficile de s'identifier à une personne de la cour de versailles, qu'a un type paumé dans tokyo).
Toujours est il que la réalisatrice brille toujours autant sur le plan de l'esthétisme (aussi bien sonore que visuel) et que Kirsten dunst est parfaite (mention spéciale également pour le personnage de louis XVI).
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Oui! Sofia Coppola reste vraiment égale à elle-même!... toujours dans le contemplatif, rythme lent, images et décors magnifiques, la bo est à se procurer de tout urgence, Kirsten D sublimée incarne merveilleusement une Marie-Antoinette en total décallage avec Versaille et son lourd protocole (décallage accentué par les anachronismes et il n'y a bien que l'immense talent d'un Sofia Coppola pour faire passer ça aussi aisément!).
Peut-être pas une bonne idée d'être allée le voir à 22h30 par contre car un peu long... ^^
**** aussi
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Très très sympa! C'est vrai que depuis quelques temps on ne compte plus le nombre de films d'animation qui sortent, ayant un succès assez constant malgrès l'inégalité de leur qualité... ça plait quand même! Je placerais cependant Over The Edge un peu au dessus du lot pour cette année 2006... Bien mieux réussi que Madagascar qui semblait avoir été fait un peu trop rapidement (mais que j'avais tout de même bien aimé, je suis bonne spectatrice pour ce genre de films ;) ), le graphisme est pas mal du tout, les animaux bien choisis, c'est touchant et surtout c'est par moment tordant! :D Une bonne dose d'humour, de nouvelles expressions qui je pense séviront dans les cours de récréation des écoles primaires à la rentrée :rolleyes:... On fait passer des petits messages écolos en même temps et on ne se gêne pas pour montrer du doigt la société de consommation dans laquelle on se trouve! Vraiment pas mal! :)
et puis la star du film, c'est lui!
Très très sympa! C'est vrai que depuis quelques temps on ne compte plus le nombre de films d'animation qui sortent, ayant un succès assez constant malgrès l'inégalité de leur qualité... ça plait quand même! Je placerais cependant Over The Edge un peu au dessus du lot pour cette année 2006... Bien mieux réussi que Madagascar qui semblait avoir été fait un peu trop rapidement (mais que j'avais tout de même bien aimé, je suis bonne spectatrice pour ce genre de films ;) ), le graphisme est pas mal du tout, les animaux bien choisis, c'est touchant et surtout c'est par moment tordant! :D Une bonne dose d'humour, de nouvelles expressions qui je pense séviront dans les cours de récréation des écoles primaires à la rentrée :rolleyes:... On fait passer des petits messages écolos en même temps et on ne se gêne pas pour montrer du doigt la société de consommation dans laquelle on se trouve! Vraiment pas mal! :)
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Très très bel hommage ! Bouleversant ! Ce film vous prend les tripes jusqu’à la dernière seconde… et quelle fin !…quelle fin bordel !… les dix dernières minutes sont extraordinaires…
Comment de toute façon pouvoir être détaché quand on sait que l’on fait face au récit d’une réalité (peut-être un peu détournée, ne soyons pas naïf) qui a surpassé la fiction et que l’on a tous vécu, de loin certes, mais qui nous a tous beaucoup marqué et dont les faits sont horribles… La réalisation est impeccable, se veut totalement réaliste, sans artifices et sans jamais trop en faire (aucun héroïsme déplacé). Tout est filmé caméra à l’épaule nous éloignant encore plus d’un conventionnel film cinématographique, nous sommes à la limite du reportage. Montage très dynamique, oppressant dès le début, même pour nous montrer les banales scènes qui précèdent le décollage (des dernières vérifications techniques au briefing de l’équipage de vol, de l’installation des pilotes à l’embarquement des passagers, le retard de décollage, l’attente sympathique…). Un intéressant parallèle se fait avec la tour de contrôle où surviennent déjà les premières suspicions de détournement d’avion. Là commence le compte à rebours. On nous montre les choses telles qu’elles sont, on ne nous tient pas par la main, on comprend ce que l’on peut et même si tout va très vite, même si le vocabulaire technique des contrôleurs aériens, les codes nous échappent, on s’accroche, on veut s’accrocher, on est totalement embarqué, et cet état de dépassement aide encore plus le spectateur a partager l’état de pression et de débordement dans lequel devaient être tous les protagonistes de cette affaire. Impliqué ainsi, on est encore plus ému de revoir ces images de crash dans les tours du WTC, dans un contexte différent de celui des JT…
Paul Greengrass garde un certain recul par rapport aux terroristes, à leurs aspirations (terrain trop trop glissant) mais ne manque pas de pointer du doigt -sans trop insister toutefois- les quelques disfonctionnements du gouvernement américain, notament au niveau de la lenteur des prises de décision...
Il faut voir ce film au moins une fois!
et quelle fin!
Très très bel hommage ! Bouleversant ! Ce film vous prend les tripes jusqu’à la dernière seconde… et quelle fin !…quelle fin bordel !… les dix dernières minutes sont extraordinaires…
Comment de toute façon pouvoir être détaché quand on sait que l’on fait face au récit d’une réalité (peut-être un peu détournée, ne soyons pas naïf) qui a surpassé la fiction et que l’on a tous vécu, de loin certes, mais qui nous a tous beaucoup marqué et dont les faits sont horribles… La réalisation est impeccable, se veut totalement réaliste, sans artifices et sans jamais trop en faire (aucun héroïsme déplacé). Tout est filmé caméra à l’épaule nous éloignant encore plus d’un conventionnel film cinématographique, nous sommes à la limite du reportage. Montage très dynamique, oppressant dès le début, même pour nous montrer les banales scènes qui précèdent le décollage (des dernières vérifications techniques au briefing de l’équipage de vol, de l’installation des pilotes à l’embarquement des passagers, le retard de décollage, l’attente sympathique…). Un intéressant parallèle se fait avec la tour de contrôle où surviennent déjà les premières suspicions de détournement d’avion. Là commence le compte à rebours. On nous montre les choses telles qu’elles sont, on ne nous tient pas par la main, on comprend ce que l’on peut et même si tout va très vite, même si le vocabulaire technique des contrôleurs aériens, les codes nous échappent, on s’accroche, on veut s’accrocher, on est totalement embarqué, et cet état de dépassement aide encore plus le spectateur a partager l’état de pression et de débordement dans lequel devaient être tous les protagonistes de cette affaire. Impliqué ainsi, on est encore plus ému de revoir ces images de crash dans les tours du WTC, dans un contexte différent de celui des JT…
Paul Greengrass garde un certain recul par rapport aux terroristes, à leurs aspirations (terrain trop trop glissant) mais ne manque pas de pointer du doigt -sans trop insister toutefois- les quelques disfonctionnements du gouvernement américain, notament au niveau de la lenteur des prises de décision...
Il faut voir ce film au moins une fois!
et quelle fin!
- Kynerion
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Pas aussi marrant que prévu, tendance même très faible question aventure. Peu de décors différents, une histoire sans grands rebondissements, des gags amusants mais vraiment pas exploités à fond. Utiliser des animaux pour piquer de la nourriture aux humains et rembourser une dette auprès d'un ours, point barre. Même les messages présents dans le film manquent d'originalité : écologie et "importance de la famille", c'est du réchauffé.
Dommage vraiment, ils pouvaient mieux faire avec un thème comme celui-là.
Pas aussi marrant que prévu, tendance même très faible question aventure. Peu de décors différents, une histoire sans grands rebondissements, des gags amusants mais vraiment pas exploités à fond. Utiliser des animaux pour piquer de la nourriture aux humains et rembourser une dette auprès d'un ours, point barre. Même les messages présents dans le film manquent d'originalité : écologie et "importance de la famille", c'est du réchauffé.
Dommage vraiment, ils pouvaient mieux faire avec un thème comme celui-là.
Allez, zou, on va réveiller tout ça..
MIAMI VICE ***
Burnés. Michael Mann réveille les deux héros de la série homonyme qu'il avait contribué à créer. Et y ajoute toute son expérience. On retrouve du Collatéral, du Heat.. Sans parvenir à égaler ce dernier toutefois. Ici, un groupe de flics forcément aguerris aux missions difficiles s'attaquent au cartel de la drogue. La caméra ( l'une des premières tentatives HD, impressionnant ) survole, accroche les images, l'action. ça en devient virtuose par moment, presque planant. Seul bémol, une histoire mal maîtrisée ( voir dans quelques mois la version longue? ), qui fait chuter la moyenne. Visuellement, on devient accro rapidement, suivant les scènes au plus près, autant dans l'action que dans le reste. Le suspense haletant nous transporte réellement dans les rues de Miami, La Havane ou dans les airs. Les détails sont infinis. Un bel essai, qui mériterait presque un deuxième opus..
MIAMI VICE ***
Burnés. Michael Mann réveille les deux héros de la série homonyme qu'il avait contribué à créer. Et y ajoute toute son expérience. On retrouve du Collatéral, du Heat.. Sans parvenir à égaler ce dernier toutefois. Ici, un groupe de flics forcément aguerris aux missions difficiles s'attaquent au cartel de la drogue. La caméra ( l'une des premières tentatives HD, impressionnant ) survole, accroche les images, l'action. ça en devient virtuose par moment, presque planant. Seul bémol, une histoire mal maîtrisée ( voir dans quelques mois la version longue? ), qui fait chuter la moyenne. Visuellement, on devient accro rapidement, suivant les scènes au plus près, autant dans l'action que dans le reste. Le suspense haletant nous transporte réellement dans les rues de Miami, La Havane ou dans les airs. Les détails sont infinis. Un bel essai, qui mériterait presque un deuxième opus..
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MIAMI VICE ***
Tout entier d'accord avec le master. Très beau, très bien maîtrisé. Mais on s'y perd un peu. L'histoire patauge par intermittence. Le savoir-faire de Michael Mann fait qu'on ne s'ennuie pas pour autant: scènes de cul, fusillades scotchantes, paysages maginfiques... Même si les clichés de flics virils à qui rien ne fait peur peuvent faire sourire on s'immerge bien dans le film. J'ai passé un bon moment.
Tout entier d'accord avec le master. Très beau, très bien maîtrisé. Mais on s'y perd un peu. L'histoire patauge par intermittence. Le savoir-faire de Michael Mann fait qu'on ne s'ennuie pas pour autant: scènes de cul, fusillades scotchantes, paysages maginfiques... Même si les clichés de flics virils à qui rien ne fait peur peuvent faire sourire on s'immerge bien dans le film. J'ai passé un bon moment.
We are together, we are unified
And all for the cause
Because together we got power
And all for the cause
Because together we got power
LA SCIENCE DES REVES ***
Michel Gondry, le plus étonnant et le plus inventif des réalisateurs français, continue sa perçée dans le cinéma grandeur réelle avec un conte moderne mélangeant mélancolie, histoire de vies et poésie onirique..
C'est avant tout l'histoire d'un homme. Un homme incarné par Gael Garcia Bernal, nouveau talent latin, qui ne vit pas mais rêve à voix haute. Cette limite où le rêve prend le pas sur la réalité, la réalité se confond avec le rêve. Tout cela prend une tournure pour le moins hésitante mais non dénué d'intérêt chez Gondry. Pour ses premiers pas sans Charlie Kaufman ( scénariste de son premier long, Eternal Sunshine.. ), Gondry réunit la créativité de ses clips pour conter l'histoire de ce dessinateur plus enclin à recréer la réalité qu'à s'incarner dans le réel. Evidemment, c'est très joli, avec une bande d'acteurs hétéroclites ( Miou Miou, Chabat, Emma de Caunes, Charlotte Gainsbourg.. ), on sent toute la nostalgie du réalisateur derrière la caméra, mais le tout est trop encombré de choses diverses qui ne mènent à rien.
Sans dévaloriser le film, très sympathique au demeurant, et qui nous fait succomber au charme et au talent de son réalisateur, son rythme pourtant nuit à l'ensemble. Finalement, on ressort sans réel accroche à tout ça. Les idées sont excellentes, le cadre parfait. Il n'y manque qu'un peu de réalisme pour plonger dans le rêve éveillé...
Michel Gondry, le plus étonnant et le plus inventif des réalisateurs français, continue sa perçée dans le cinéma grandeur réelle avec un conte moderne mélangeant mélancolie, histoire de vies et poésie onirique..
C'est avant tout l'histoire d'un homme. Un homme incarné par Gael Garcia Bernal, nouveau talent latin, qui ne vit pas mais rêve à voix haute. Cette limite où le rêve prend le pas sur la réalité, la réalité se confond avec le rêve. Tout cela prend une tournure pour le moins hésitante mais non dénué d'intérêt chez Gondry. Pour ses premiers pas sans Charlie Kaufman ( scénariste de son premier long, Eternal Sunshine.. ), Gondry réunit la créativité de ses clips pour conter l'histoire de ce dessinateur plus enclin à recréer la réalité qu'à s'incarner dans le réel. Evidemment, c'est très joli, avec une bande d'acteurs hétéroclites ( Miou Miou, Chabat, Emma de Caunes, Charlotte Gainsbourg.. ), on sent toute la nostalgie du réalisateur derrière la caméra, mais le tout est trop encombré de choses diverses qui ne mènent à rien.
Sans dévaloriser le film, très sympathique au demeurant, et qui nous fait succomber au charme et au talent de son réalisateur, son rythme pourtant nuit à l'ensemble. Finalement, on ressort sans réel accroche à tout ça. Les idées sont excellentes, le cadre parfait. Il n'y manque qu'un peu de réalisme pour plonger dans le rêve éveillé...
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