Chroniks Cinématographiks 2005

Les chroniques, les critiques, le suivi, les réflexions, les remarques, les previews.
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Mg
starman
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Allez, salve de fin d'été... Bon Courage pour les élèves de demain! Au figuré comme au propre...

THE SKELETON KEY *

Thriller vaudou au dépaysement certain ( la moiteur de la Nouvelle Orléans change un peu des hautes tours des grandes villes américaines.. ), La porte des secrets ne livre pas toutes ses surprises. Spectacle moyen, ordinaire, sans grande consistance. Déjà vu, et déjà fait. Mais ailleurs.

CRASH ****

Film choral sur fond de réflexion sur la nature humaine, pas de consensualisme ici. L'ingéniosité étant pour une fois de ne pas avoir des personnages trop transparents, trop manichéens. Sur l'idée que l'on se fait du racisme ( habitude sociologique, a priori... ), le réalisateur fait tourner sa caméra, et nous révèle que tout n'est pas rose. Sans pour autant l'excuser, au contraire, il ancre ce problème de société dans le quotidien de tous. Un bon exemple à montrer, mené de main de maître..

DARK WATER *

Pour une fois, tout le monde sera d'accord, le remake de cet excellent trhiller japonais n'était pas du tout nécessaire, et passablement raté au vu du film de Walter Salles. Quand l'exemplaire réalisateur de Carnet de Voyage se met au fantastique, on se rend compte qu'il n'est pas facile de changer de genre... Trop attaché à décrire le côté humain de ses différends protagonistes, il en oublie quasiment l'intrigue. Reste la très sympathique Jennifer Connelly pour son premier grand rôle, seul intérêt a priori pour aller voir le film..

STEALTH **

Fast & Furious.. en l'air. Avion furtif, intelligence artificielle, Top Gun sans le panache mais avec l'action. Bien mené, mais hélas trop stéréotypé, Stealth fait montre de l'audace de Rob Cohen. Formaté pour le grand public, sans le rassembler puisque le film a fait un four cet été.
Déglinguée mais très drôle..

RED EYE ***

Et le dernier Wes Craven n'est pas si mauvais que cela! Film de suspense tournant autour d'un chantage à bord d'un avion entre une directrice d'hotel, et un tueur à gages ( cillian murphy ), il démontre peu de faiblesse en comparaison de sa durée ( environ 75 minutes ). Court mais plutôt réussi donc, puisque l'intrigue stimule le spectateur sans l'ennuyer. Classique mais réussi.
Dernière modification par Mg le 01 sept. 2005, 21:35, modifié 1 fois.
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Mg
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Message par Mg »

THE DUKE OF HAZZARD **

Ou Shérif, Fais moi peur, en VF. Adaptation d'une série où deux barges s'amusent à défier l'autorité dans leur comté natal. Sympathique car abruti, le film ne vaut que par l'ambiance bonne enfant qui s'en dégage. Bagnole, course poursuite et rock à fond, pour quelques bons moments sans plus..
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Mg
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NIGHTWATCH ***

Un film russe avec autant de pubs, c'est rare. Aux vues des premiers visuels, on était étonné. Adapté d'une série de livres, et premier film d'une trilogie à terminer, NighWatch conte la lutte du Bien contre le Mal dont le point culminant sera bien évidemment à Moscou de nos jours. Un jeune quidam devient bien malgré lui soldat du Bien, et instrument du destin...
NightWatch est à la hauteur de sa réputation. Dans le genre fresque fantastique, en moins clinquant que les occidentaux, le film fait ressortir toute l'ambiance post soviétique, pour un film sombre, urbain, pessimiste. S'il est vrai que le décor ( Moscou donc ), et l'atmosphère découle directement du cadre, le réalisateur suit le récit à travers le personnage central. Homme "normal" plongé dans cette lutte millénaire, il se transforme en force du Bien ( ce qui ne veut pas dire gentil ... ), un NightWatch. Le reste est rugueux, dur, et inattendu. Là, les vampires ( les méchants, ou DayWatch ) n'ont plus peur des miroirs, de l'ail ou autre. L'enjeu, un enfant aux pouvoirs insoupçonné, se révèle plus que cela.. Tout cela est bien inquiétant, mais après tout si ça annonce l'apocalypse, le point de vue est plutôt dépaysant. Un vent nouveau souffle de l'Est, camarades..

A suivre, la suite, avec DayWatch dès cet hiver...
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Message par Mg »

BROTHERS GRIMM ****

Gilliam, Terry Gilliam. Un mec très barré, mais d'un imaginaire incroyable. Allié un certain sens du kitsch, une dérision tout en finesse, des personnages roublards à souhait, une fille plutôt mignonne, et une histoire acabrantesque par dessus le tout, et obtenez un patchwork fantastique. Certes, l'histoire originelle n'est pas respecté, mais cette interprétation du destin des frangins Grimm, divins conteurs plongés dans entre deux guerres napoléoniennes, est tout simplement enchanteresse. On retrouve l'humour déjanté des monty pythons ( remarque aisée.. ), des décors et costumes baroques, qui ravissent les yeux. Dans les rôles principaux Hedger et Damon forcent les traits pour faire sourire, et Bellucci joue son rôle... bref. Si le tout fleure trop le film en studio, la réussite de l'ensemble repose sur le côté loufoque, la vision personnelle de l'auteur. On aime ou pas, Gilliam se marre, et nous avec. Les fans choisiront.
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Mg
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Message par Mg »

APPLESEED ***

Appleseed, c'est beau comme une cinématique de jeu vidéo, et en plus ça l'assume totalement. Du coup, on est loin de la tentative à moitié ratée de Final Fantasy, et on a droit à des plans de malade. Joli.. sous toutes ses formes.
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Kynerion
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Message par Kynerion »

Mg a écrit :Du coup, on est loin de la tentative à moitié ratée de Final Fantasy,
Bien sûr, il s'agit de Final Fantasy : The Spirits Within, et non pas du prodigieux Final Fantasy VII Advent Children. ;)
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grrrr
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Message par grrrr »

Shane Black's Kiss kiss, bang bang***

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Première réalisation de Shane Black (scénariste de L'Arme Fatale, Au revoir à jamais, Last action hero,…) qui nous propose ce polar bourré de références aux films noirs de série B mais de façon totalement décalée et déjantée avec l'irrésistible trio Robert Downey Jr./Val Kilmer/Michelle Monaghan qui porte entièrement le film.

Humour noir, dialogues très bien foutus et drôles, un bon rythme mais qui lèse malheureusement la compréhension de l'intrigue qui devient difficile à suivre et finalement très vite secondaire…

Prestation assez surprenante de Val Kilmer (que j’ai aimé… pour une fois) en privé rigide gay.
Joie de retrouver Robert Downey Jr. (>love<) qui se fait bien trop rare et qui est irrésistible dans son rôle de minable petit cambrioleur New-yorkais carrément à l’ouest qui va se retrouver à passer un casting en tentant d’échapper à la police, casting qui le propulsera à Los Angeles dans l'impitoyable système hollywoodien! Mais l'histoire n'est pas là... En suivant un détective peu recommendable (Kilmer) afin de s'imprègner de son futur rôle, il va se retrouver impliqué dans une affaire de meurtre. Il se laisse alors totalement dépasser par les événements et rencontrera beaucoup de difficultés , particulièrement dans la dissimulation des preuves et aura même plutôt une forte propension à en rajouter (!!!) ce qui offre des scènes vraiment drôles (le coup de la roulette russe et du calcul de probabilité.. hem… raté, par exemple! , le flingue jeté dans le lac…). Belle prestation, ce rôle lui va comme un gant !
Et puis sans oublier la pétillante Michelle Monaghan, dans le rôle d’une actrice ratée, dont les atouts ne manqueront certainement pas d’éveiller l’intérêt des messieurs… C’est… disons du bonus !

Une comédie décalée, originale, un peu brouillonne, beaucoup de scènes improbables mais on passe un très bon moment pendant 1h40 et... on rit !


et… Elvis Presley qui ressuscite pendant 3 secondes… ce n’est pas rien ça!!!


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le craquant RDJr (>soupir<) avec un doigt en moins…



Broken Flower’s***

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Joli Road movie sentimental dont le rythme particulièrement lent pourra en rebuter quelques uns mais qui permet de retrouver un Bill Murray dans ce type de rôle auquel il commence à nous habituer depuis Lost in Translation (et dans lequel il excelle !): celui d’un quinquagénaire dépressif, mono expressif, impassible en apparence mais qui par cette attitude arrive à nous toucher par la moindre petite mimique… et on ne s’en lasse pas.

Une réflexion sur les différentes directions que pourrait prendre la vie en fonction des choix que l’on fait… Spécial !
Dernière modification par grrrr le 29 avr. 2006, 15:01, modifié 1 fois.
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Mg
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Message par Mg »

SERENITY **

Issu de la série avortée Firefly, Serenity nous plonge en pleine SF, à bord du vaisseau éponyme pirate de son état, avec à la tête un sous Han Solo très posé, et un équipage de seconds couteaux. Tout cela est très laborieux, avec de vieux relents de western ( sympa ) qui ajoute à l'image un peu étrange de la chose. Un espèce de vieux mix entre StarWars pour l'organisation de l'empire galactique, et surtout de Cowboy Bebop pour les idées. Rien de bien extraordinaire quand on sait que c'est Joss Whedon qui a écrit et réalisé le tout. Une jeune fille colle aux basques de l'équipe, avec d'étranges pouvoirs, et pourchassée par des méchants.. blablabla.. le bonhomme sait y faire. Le mieux étant côté réalisation de nous rassurer, puisqu'il pilote actuellement Mission : Impossible 3. Au moins, le flop n'est pas annoncé trop prématurément..
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grrrr
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Message par grrrr »

Wallace et Gromit – Le Mystère du Lapin-garou*****

Une petite merveille ! :whah:

Enfin un premier long métrage de 90 mn sur ce sympathique duo en pâte à modeler que nous offrent Nick Park (qui avait déjà réalisé les deux moyen métrages de W&G a close shave et the wrong trousers a) associé à Steve Box.

Wallace et Gromit ont cette fois-ci créé un petite entreprise et sont devenus les spécialistes de la traque aux lapins pour protéger les potagers des participants du "Grand Concours Annuel du Légume" tant attendu et qui se déroulera dans quelques jours... d’où une lapinophobie exacerbée des habitans de cette petite ville. Mais voilà, une fois capturés comment se débarrasser de ces lapins qu’il serait inconcevable d’éliminer et qui deviennent par leur nombre fort envahissants? Et c’est là que le simplet Wallace nous trouve encore une fois une idée saugrenue qui va malheureusement vite dégénérer…

Je n'en dis pas plus sur l'histoire!


Nous voilà vite plongé dans ce monde en pâte à modeler (et en peluche ^^ ) dans un réel édulcoré où tout petit détail ingénieux est une véritable petite jouissance.
C’est… très bien réalisé, un scénario original et totalement abracadabrant, techniquement c’est extrêmement bien fait, parfaitement maîtrisé de A à Z, c'est... hem... un rythme soutenu, aucun essoufflement, beaucoup de clins d’oeils cinématographiques (King Kong, Forrest Gump, les Mystères de l’Ouest,…), musique excellente, versage de larmes garantit (la salle était tordue de rire) et c’est… mais c’est…


Oh et puis zut ! Je m’accorde une demi-ligne, une seule pour ça :
C’est trop trop trop trop chou, trognon, poilant, irrésistible, craquant, migon,....gniiiii Image ... bref vous l'aurez compris ça fait gagater grave!

A voir, à revoir… Film d’animation 2005 ! Et zou... 5 étoiles! :good:
juliano49
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Message par juliano49 »

Match Point:

Chris, un jeune prof de tennis irlandais d'origine modeste, atterit dans un club de sport huppé de Londres. Il y rencontre Tom, avec qui il se lie rapidement d'amitié. Lors d'une sortie à l'opéra. Chris rencontre la soeur de Tom, Chloé. Tom et Chloé sont issus d'une famille bourgeoise pour qui l'argent peut résoudre tous les problèmes. Et des problèmes, Chris, il en a. Surtout des problèmes d'argent. Le mariage de Chris et Chloé se concrétise rapidement tandis que Tom vit une passion dévorante avec son amie américaine, Nola Rice. Lorsque Chris la rencontre, c'est le coup de foudre mutuel. Ils se voient en secret à l'issu de Tom et Chloé. Chris vit maintenant avec Chloé et grace à l'influence du père de celle-ci, il a rapidement gravi les échelons de la fortune. Il s'est habitué à un train de vie plus que convenable dans un grand appartement du centre de Londres avec vue sur la Tamise. Meme s'il n'aime pas Chloé autant que Nola et que sa vie n'est pas palpitante mais cependant confortable, Nola lui demande de faire un choix. Ce sera elle ou Chloé. Chris se voit contraint de faire un choix...

Bon pour ma part le film m'a parut long, mais a priori il vaut mieux le voir en version original car l'ayant vu en français, il perd son charme. Mais c'est un Woody Allen différent de ce qu'il fait d'habitude. A noter malgré tout que l'acteur jouant le rôle de Chris se débrouille pas mal. Mais après chacun ses gouts.
"La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, bien des gens paraissent brillants avant qu'ils n'ouvrent leur bouche."
"L'avantage d'être intelligent c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile alors que l'inverse est difficilement réalisable."
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Kynerion
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Message par Kynerion »

DIG

Chuis un peu en retard non? Mouarf, ça fait du bien de zapper le gros prime de Star Ac' pour se plonger dans Dig, faut arrêter les conneries maintenant. Dig est un docu qui se regarde presque dans les mêmes états qu'Anton Newcombe, l'un des personnages principaux (leader du groupe Brian Jonestone Massacre). Ondi Timoner (camerawoman et réalisatrice et productrice) n'a rien fait de plus qu'un Hollywood Stories, mais fort heureusement pour sa réalisation insipide il y a des images et des sons qui parlent d'eux-mêmes. Grâce à cela, Dig est un culte Dig est dans le "digest". :cool:

Le pitch est connu : suivre le parcours de deux groupes (les BJM déjà cités, et The Dandy Warhols dont c'est le leader Courtney Taylor Taylor qui fait la narration (choix judicieux?)).

L'intimité de deux groupes cultes entrecoupés de témoignagnes. Un Hollywood Stories rock... Une bonne occasion d'y trouver Peter Hayes avant les BRMC, et David LaChappelle dont on a déjà parlé sur Onlike.
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Mg
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Message par Mg »

Allez, petite séance de rattrapage..

A HISTORY OF VIOLENCE ***

Très bel essai sur la thématique de la violence. Presque Lynchien dans la forme, inspiré sur le fond, un Cronenberg méconnaissable, loin de ses bandes ultragores habituelles ( quoique, Spider était le prémice à AHOV en quelque sorte ). Tendu, comme si une violence sourde habitait le récit autant que le héros, le message se perd un peu sur la fin, mais le résultat est là : la vérité en chacun de nous finit par ressortir, qu'elle soit brutale ou non. Une belle ellipse d'une heure trente que nous a tissé David C.

REVOLVER **

Ou le trip de Guy Ritchie sur les films de gangsters. On sent la tentative de vouloir en tirer un verset philosophique ( un peu comme Kounen avec Blueberry et son FarWest .. ), mais il passe un peu à côté. Les justifications pseudos mystico tout ce que vous voulez n'y changeront rien. Pour autant, pas un raté total. Le film est puissant, énigmatique, mais reste un bon moment à passer. Si on ne veut pas se prendre la tête comme son réal, on évitera de réfléchir au sens des dernières minutes, pour mieux se laisser emporter par le récit. Sinon, effectivement, la fin est ratée.

WALLACE & GROMIT ****

Du vrai bonheur en pellicule. De la pâte à modeler pour être précis. On connaît les persos et l'univers, pas besoin de s'apesantir là dessus. Pour les fans, et pour les autres donc..
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Message par Mg »

EVERYTHING IS ILLUMINATED ****

Everything Is Illuminated est un ovni. Du réalisateur, dont c’est le premier film derrière la caméra, on sait juste qu’il est acteur, et avec une filmographie qui faisait redouter son adaptation du roman éponyme de Jonathan Safran Foer.
Et pourtant, il adopte un point de vue inattendu, surprenant. Mi réaliste, légèrement barré, il suit le chemin d’un jeune homme de confession juive qui retrace le destin de son grand père durant la Seconde Guerre Mondiale, et part à la découverte de ses origines en Ukraine.

Les révélations qui s’ensuivent et ce voyage que l’on accompagne, sont relativement classiques. Mais le traitement apporté par le réalisateur fait la différence. Légèrement désaxé avec sa caméra, personnages extra-ordinaires ( au sens premier du terme ), l’originalité vient essentiellement de voir évoluer face à Elijah Wood des ukrainiens, et leur pays tout autour. Un pari osé, réussi, de voir revenir à la surface les méandres de la Seconde Guerre Mondiale pour les protagonistes, et le retour à leur origine. Amusant, vraiment hors norme, Everything is illuminated nous apporte un rayon de soleil sur la fin. Inattendu de la part d’un comédien habitué aux productions américaines ( Scream... ), d’adapter cette histoire. Mais en tout cas, un oeil à part et rafraichissant. On attend le suivant !
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ENTRE SES MAINS ***

Un film où Benoît Poelvoorde ne fait pas rire. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, le trublion belge change de registre. Mais si la performance est notable, et tout à fait juste, le film n'est pas centré sur son personnage inquiétant, vétérinaire lillois aux vieux relents de serial killer, homme à femmes inquiétant. Mais c'est bel et bien Isabelle Carré qui rayonne ici, portée par une histoire dont la base est avant tout l'attirance de l'héroïne pour un inconnu aux secrets inavouables. Tout en retenu, Entre Ses Mains raconte une histoire d'amour impossible, bien ancré dans le réel. De ceci se dégage un malaise certain, et un dénouement qui sans être extraordinaire se révèle logique. Ou pas.
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MILWAUKEE, MINNESOTA **

Un simple d’esprit éveille l’interêt de certains par les fortunes qu’il gagne dans les concours de peche...

On plonge dans une communauté repliée sur elle-même, dans le Nord des Etats unis ( l’Alaska ? ) . Y vit un champion de pêche, aux facultés mentales réduites . Sa mère pourvoit à ses moindres besoins, le materne un peu trop . A sa mort, le jeune homme est l’objet de toute les convoitises . D’une part une fratrie, de l’autre un représentant de commerce qui se fait passer pour le père disparu ... L’ambiance est plutot glauque, le style épuré . La dernière scène est trés représentative : on voit le héros s’éloigner dans la neige, plan fixe de plusieurs minutes . Quelque peu anesthésiant . Le réalisateur s’essaie au cinéma réalité, en filmant les personnages et les situations dans des conditions proche du réel . Le climat social y est particulièrement défaitiste .
Mais l’exploit du film revient à Troy Garity qui campe de façon étonnante, et avec assez peu de préparation, le faible d’esprit . Une composition stupéfiante, qui se passe de sous-titres ...

( sorti le 21 Décembre )
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