Faithless : Reverence

Un album, un groupe, un concert? et d'autres sujets pour construire la culture musicale d'Onlike. Faites-nous partager votre playlist !
Répondre
Absalom
kid a
Messages : 157
Inscription : 18 sept. 2003, 21:35
Localisation : Planète Terre, dans la brume
Contact :

Message par Absalom »

Faithless. Né officiellement aux yeux du public en 96, le groupe faithless est composé de plusieurs membres venus de divers horizons et ayant une passion commune : l'electro. tous fous de zik divers, ils décident de se regrouper et de former un groupe qui ne va cesser d'évoluer dans un milieu assez difficile à renouveler.
Premier album donc, Reverence. Découvert par hasard sur un CD pub d'un magazine Macintosh, un morceau, un extrait seulement, nommé "Insomnia" vient chatouiller mon oreille et ne la laissera plus jamais orpheline. Le Cd arrive vite derrière et se classe illico dans mes favoris. Rare. L'album est hétéroclyte, les musiques entraînent sur un spleen jazzie des paroles appelant à la paix, l'amour, la recherche intérieure. La voix si envoûtante de Maxi Jazz, leader du combo, marque l'esprit, calme, comem sage, le mec est bouddhiste, il fouille inlassablement son esprit et en ressort des bijoux de créations.


1ère track : Reverence, 7minutes 43 de musik world, electronique, les paroles tombent, à répétition, un parlé plus qu'un chanté pour cette partie presque, le corps se met à bouger de lui-même, dingue. L'ouverture est faite, on se dit que la suite ne peut déjà monter plus haut. la claque va suivre.

2ème track : Don't Leave. Véritable chanson d'amour par excellence, don't leave devient ma chanson culte, la chanson de mon couple, nouvelle voix, bougre, ils sont plusieurs, une véritable tournante, maxi jazz laisse ainsi la place à Jamie Catto et une petite jeune qui ira loin, Dido. L'émotion monte, on en frissonne, implacable.

3ème : Salva Mea. on change de registre. 3 genres déjà en 3 chansons. et la qualité est toujours là, la maîtrise impressionnante. Ambiance techno, une prière, un chant divin, la ton est donné, si l'intro est calme le rythme devient vite rapide, ça monte ça monte. le groupe montre alors le registre dans lequel il va s'impliquer le plus. faithless est une tentité vivante, des instruments qui s'enchaînent, s'emboîtent, se mèlent et les vocalises viennent sublimer le tout. Maxi jazz arrive, changement de cap, la zik ralenti, reprend, tilte, paf, une autre chanson ? pas du tout, elle a évolué, 10 minutes 48 ! une overdose inéluctable, ambiance boîte branchée et imaginaire, le cœur s'emballe, attention à l'accident cardiaque et on en est qu'à la 3ème !

4ème : If Loving You Is Wrong. un râle féminin, une scène d'amour ? bien sûr. elle prend du plaisir, et maxi est là pour s'en assurer, son keyboard est son outil de bonheur, plus cool, peu de son, un tempo, une rythmique l'accompagne, discrète, et ce murmure qui invite à l'extase. "If loving you is wrong, I don't want to be right" et on le comprend bien. Brrr, des frissons et un l'oeil lubrique, on s'enfonce dans son fauteuil à moins de passer à l'acte...

5ème : Angeline. Jamie Catto revient, sa voix limite eraillée tombe sur une zik presque japonisante, deuxième complainte, "come home come home angeline". le groupe alterne rythmes vifs et softs, osé, difficile exercice sur un 1er album, qui ne cesse de diffusé divers genres, tous sulbimés, vocals, zik, on est subjugué et ce n'est pas la suite qui nous contradira.

6ème : Insomnia. la claque, ma découverte toute 1ère avec le groupe. des cloches, le divin revient ? pas pour longtemps. la techno prend vite le dessus, maxi jazz en grande forme, sa voix sur un réveil electro, impossible de dormir, les tempes vont bouger, le coup va accélerer, le ton sourd débarque sur la sono, et l'envol finira cette chanson qui les a rendu célèbres, et malheureusement toujours coupé sur les ondes. pensez-vous, plus de 8 minutes, c trop pour les petits. l'apogée arrive après un calme relatif, nos pieds bougent tous seuls, notre corps vibre, le sommeil ne viendra pas après ça, c impensable ! quelle baffe !

7 : Dirty Ol' Man. plutôt jazzie, le presque repos du guerrier, limite chorale, maxi jazz.

8 : Flowerstand Man. on se prend à imaginer bagdad café. dido y vient de sa jolie voix, si pure, on a décidé de recentrer la fin de l'album sur un calme actif, où les sons jazzie et trip-hop viennent se méler à d'autres plus electro.

9 : Baseball Cap. jazzie on y est, hip-hop limite ; petite voix discrète derrière un maxi omniprésent, sister bliss, l'habituée sublime des synthés, vient prété main forte à ses acolytes dont dido, encore, fait aussi partie.

10 : Drifting Away. ça y est c la fin. et on le sait. la voix d'opéra (si si), on va pas se mettre à pleurer quand-même ! on y pense... mais le son nous rattrappe bien vite, on ne va pas se quitter la larme à l'oeil, un dernier son qui pulse mais qui ne veut pas décoller de peur de nous effrayer ou de nous frustrer sur cette dernière track, elle nous apprivoise, alors on lui sourit, ce n'est pas un adieu juste un au-revoir.
ouf ! on se réveille complètement trempé de cet album, halluciné et hallucinant, ce 1er album vient poser les bases du groupe. on touche à tout et on le montre. et la talent est là, bordel ! le groupe est une famille de potes, maxi jazz, sister bliss, dido et son frère, rollo, jamie catto, etc. les voir sur scène était indispensable et on les a vu, pour leur 3ème album, et rien n'a changer, les instruments sont là, il n'y a pas que du synthé, on maîtrise le reste aussi. on évolue pourrait dire le zen maxi j.

faithless, le groupe culte d'une poignée de curieux, rarement entendu, toujours présent, maxi se permettra même un duo avec robbie williams, on n'y croit pas et pourtant si, et bizarrement on en redemande. dido part faire son 1er album, elle explose, enchaînera un 2ème qu'on lui souhaite aussi bon, même si elle quitte le groupe au profit de la nouvelle zoe johnston.
faithless c un groupe de copains, chacun fait sa vie de son côté et on se retrouve, le temps d'un album, d'une tournée.
de quoi sera fait demain ? on n'en sait rien, mais on est déjà bien servi.

abs'
carrément sous le charme ;)
Extreme Genesis
Rob Liefeld - past, present & future
Avatar de l’utilisateur
Kynerion
paint it black
Messages : 5113
Inscription : 15 sept. 2003, 20:58
Localisation : France
Contact :

Message par Kynerion »

Maxi Jazz (dont je ne connaissais pas le nom ;)) est vraiment charismatique, j'oserais dire contrairement à la fille au clavier que je n'ai jamais vu bouger beaucoup. :huh:

Mais quel avenir pour ce groupe? :doute: Il faudra taper un grand coup car leur notoriété est à refaire je pense.
Absalom
kid a
Messages : 157
Inscription : 18 sept. 2003, 21:35
Localisation : Planète Terre, dans la brume
Contact :

Message par Absalom »

ils ne sont pas trop vendu, restent plutôt en seconde zone, remplissent leurs salles et changent de pays. maxi jazz a fait un duo l'an dernier ou il y a 2 ans avec robbie williams, lors de la sortie de leur dernier album (retrospective), le signle a bien marché mais les ventes n'ont pas forcément explosé poru eux après. scandale sur leur dernier clip montrant "forces de l'ordre" contre manifestants/jeunes dans une rue londonienne, censure et carton sur le single, mais c tout. faithless trace sa route tout en produisant divers albums solo à côté de ça, sister bliss, rollo, etc. dido, fondatrice du groupe avec eux et soeur de rollo, part du groupe pour un album solo qui se vend à des millions d'exemplaires (12 ou 14 je sais plus), et récidive avec le 2nd. la notoriété poru el groupe n'est pas là mais ça ne les arrête pas pour autant, ils se reforment pour un album dès que le goût s'en prend et tent ede nouveaux sons. bref, une remise en cause et une évolution intéressante pour un groupe qui ne se prend pas la tête et ne se la pète pas, ça change et ça a le mérite d'être salué. :)
Extreme Genesis
Rob Liefeld - past, present & future
Répondre