Prometheus

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Kynerion
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Prometheus

Message par Kynerion »

Tiens voilà, je fais un test de sujet de forum parce que c'est important de toujours faire des tests.

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Prometheus est sorti voici ma critique, et ici celle de Mg.

J'ai mis la note de 3 sur 5, ce qui reste positif, mais je ne cache pas une certaine déception. Et je comprends assez le rédacteur de Cloneweb qui balance pas mal sur le film : http://www.cloneweb.net/critiques/critique-prometheus/

Bref, un film ouvert que Prometheus !
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Kynerion
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Re: Prometheus

Message par Kynerion »

Tiens bah du coup, un article a fait une revue de presse assez fournie.
Pour notre chroniqueur de cinemovies, Reynald Dal Barco : "Prometheus solde les comptes de manière cérébrale. Le film mérite-t-il le déplacement ? Posez-vous plutôt la question de savoir à quand remonte votre dernier bon film de science-fiction au cinéma ? Depuis Avatar ? Le grand public risque de se perdre de conjectures en conjectures durant deux heures qui pourraient apparaître interminables. Par contre, pour les passionnés que le besoin de savoir ronge, Prometheus rempliera ses engagements, même si l'avant-dernière séquence du film promet de nouvelles aventures plus sidérantes encore".

Pour Alex Billington, FirstShowing : "Ma machoire est tombée pendant toute la projection de Prometheus.Il s'agit d'un spectacle spatial, d'un film de science-fiction intelligent et intriguant comme on en avait plus vu depuis bie longtemps. La 3-D est incroyable, les performances d'acteurs excellentes et particulièrement Michael Fassbender dans le rôle de l'androide David. Tout le monde se donne à fond et nous découvrons un spectacle magnifique, à en perdre le souffle, intense, le travail d'un maître de la science-fiction;".

Pour Isabelle Regnier, Le Monde Culture : "Baigné dans une glue spirituelle qui fusionne christianisme et paganisme new wave, bourré d'emprunts au cinéma de science-fiction - à 2001 : l'odyssée de l'espace, La Guerre des étoiles, Wall E, au Zombie, de Romero, à Mars Attacks, A.I... -, ce film ne produit rien de singulier. Les quelques pistes intéressantes que recèle le scénario (les conflits latents entre les mercenaires et les chercheurs ou entre ceux-ci et le milliardaire) restent à l'état d'ébauche. Dans le rôle du bon petit soldat payé pour faire tourner la machine à cash, Ridley Scott suit sa feuille de route à visée purement commerciale. Sa mission : réactiver la licence Alien et donner au spectateur une copie de ce qu'il a aimé. Ni plus ni moins".

Pour Clément Ghys, Libération Next : "Le virtuose Prometheus est la riposte à james Cameron, son Avatar en négatif. Il renverse la donne, faisant des humains des benêts, plus crétins que méchants (et même chrétiens, les pauvres), et des géants autochtones des destructeurs. Soit l’inverse des bonshommes bleus que sont les Na’vis. James Cameron filme un arbre de vie écolo, Ridley Scott lui rétorque un mégalo système solaire modélisé, sidérant d’effets 3D."

Pour Caroline Vié, 20 minutes : "Sir Ridley est un maître de la SF auquel on doit deux références indémodables: Alien (1979) et Blade Runner (1982). Beaucoup copié, rarement égalé, il s'était tenu éloigné du genre depuis trente ans, ce qui explique l'appétit des fans pour ce nouvel opus. Le cinéaste sexagénaire s'est visiblement éclaté comme une reine Alien dans une fusée bien garnie à envoyer ses héros se faire maltraiter par de très méchantes bêtes. Bien que le choc provoqué par le premier Alien ne puisse être reproduit, notre homme connaît son affaire et réserve quelques surprises de derrière les galaxies".

Pour Etienne De Haas, Le Nouvel Obs : "On ne peut pas d'ailleurs s'arrêter sur toutes les bonnes idées d'un casting d'une qualité rare (Noomi Rapace, Michael Fassbender, Idris Delba de "Sur Ecoute", ..) , mais la simple idée d'avoir donné au mannequin Charlize Theron un rôle autoritaire, revêche et profondément antipathique résume toute l'intelligence du projet. Un projet qui tient toutes ses promesses artistiques en restant visuellement bluffant à l'intérieur comme à l'extérieur, dans le calme comme dans la tempête. On est déjà conquis alors que s'amorce le dernier segment de cet enthousiasmant cauchemar. C'est ici que, dans une dernière variation, Ridley Scott finit par boucler toutes les boucles de son ambitieux mélange, en donnant à tous les fans de science-fiction un large sourire en quittant cette planète désertique".

Pour Hubert Lizé, Le parisien : "Dès la séquence d’ouverture, un survol de chutes d’eau « niagaresques » et de sombres paysages lunaires tourné en Islande, on retrouve la patte unique du réalisateur de « 1492, Christophe Colomb », son talent pour dompter le gigantisme des éléments et le mettre au service d’une dramaturgie musclée. « Prometheus » est d’abord un choc visuel, d’une beauté crépusculaire, qui exploite à fond tous les codes de la science-fiction et de l’horreur. Y compris une bonne dose de gore, à l’image de cette scène d’anthologie où Noomi Rapace se livre à une auto-césarienne. On a beau ne pas tout saisir des subtilités de l’histoire, c’est avec un plaisir évident qu’on s’abandonne aux affres de l’angoisse".

Pour Florence Colombani, Le point : "Dur, dur d'être le film le plus attendu de l'année. Bien sûr, Ridley Scott sait y faire : l'atmosphère du film est angoissante à souhait, et la grande scène centrale d'accouchement par césarienne largement à la hauteur du premier Alien. Ce qui manque, ce n'est pas la virtuosité esthétique, ni la capacité à faire peur : de ce côté-là, le cinéaste anglais n'a rien perdu de son génie. Mais, dans le film de 1979, la panique qui saisissait Ripley (Sigourney Weaver) à la vue de cette créature visqueuse qui s'infiltrait partout fonctionnait comme une formidable métaphore de la peur de la sexualité...".

Pour toutlecine.com : "Ridley Scott construit son film en forme d'apologue qui condamne l'espèce humaine de son orgueil face à un créateur qui lui seul détient le pouvoir de vie ou de mort sur eux. Apologue servit par des images titanesques, renforcées par une 3D qui fonctionne à la perfection et nous entraîne directement dans l'immensité des décors de l'île de Skye et de la planète inconnue".

Pour Julien Jouanneau, L'express : "La déception de Prometheus ne réside ni dans la réalisation de Ridley Scott, ni dans les acteurs, ni dans les décors, mais dans le script de Damon Lindelof. Le scénariste refait le coup de la série Lost: grandes théories fumeuses, inscriptions étranges sur les murs, et surtout une myriade de questions ouvertes, auxquelles ne surtout pas apporter de réponse. Que devient le ténia renégat -totalement copié sur celui de Hidden Grand Prix d'Avoriaz 1988- qui s'extirpe de la bouche d'un cosmonaute? Pourquoi ce mutant qui écrase des têtes comme des melons? Pourquoi sont-ils si méchants envers les êtres humains?".

Pour The Vug de Celluloïdz : "On vous mentirait si l’on vous disait que Prometheus est aussi important que Blade Runner, chef-d’œuvre ultime de Ridley Scott. Par contre, on pisserait du vinaigre si l’on prétendait que Prometheus n’est pas une magistrale réussite SF tant il jongle habilement avec le souci du grand spectacle et des thématiques qui raccordent encore plus Alien à Blade Runner (on ne vous rappellera pas l’importance des androïdes dans le premier et de la colonisation de l’espace dans le second). On espère donc que Ridley Scott maintiendra le même cap sur la suite qu’il prévoit pour Blade Runner et qui pourrait lui permettre de regrouper tous ses films de science-fiction comme autant de chapitres d’une ambitieuse saga futuriste."

Pour Gérard Delorme, Première : "Ridley Scott l’illustre en maître des effets visuels, réussissant encore à surprendre sur un terrain pourtant très balisé. Esthétiquement, il se rapproche bien plus de Moebius que de Giger, allant jusqu’à emprunter au premier une de ses cases les plus extrêmes lors d’un combat entre un humanoïde et un monstre tentaculaire. Il y a aussi quelques autres moments comparables et marquants : une césarienne express, des parasites meurtriers et des déformations hideuses. Les décors monumentaux et l’atmosphère de menace latente se prêtent bien à la 3D qui exige une mise en scène posée, sans mouvements de caméra rapides ni montage saccadé, et met en valeur quelques splendides visions holographiques".

Pour Clément Sautet, L'Express Culture : "Le début est prometteur. Certaines réponses se profilent. Visuellement, Ridley Scott repousse les limites de l'imagination et prouve qu'il maîtrise la 3D avec un talent rare. Michael Fassbender y brille, manipulant les claviers holographiques tel un personnage Spielbergien évoluant chez Isaac Asimov. Un tel déploiement visuel cache cependant une faille scénaristique de taille. Prometheus n'est pas celui qu'on attendait. Le scénariste Damon Lindelof (Lost) ne prend le prétexte d'Alien que pour raconter une histoire de SF trop basique, occultant son principal atout : la peur. On regrette feu Dan O'Bannon, la plume des précédents opus, à qui sept personnages (et non dix-sept) suffisaient pour y croire vraiment. Prometheus nous laisse donc sous le choc de ces images d'une incroyable puissance. Heureusement".
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