"Mémoires d'une jeune fille rangée", de Simone de Beauvoir. Peut-être Le livre que je préfère, celui qui m'a le plus touché, le plus appris. Simone de Beavoir, écrivain et intellectuelle (aussi militante féministe, plus tard) française du XXe siècle, accessoirement compagne de JP Sartre, écrit son autobiographe de se naissance à sa 21e année, où elle est reçue à l'agrégation. Elle décrit sa lente évolution, qui tourne souvent au combat, vers la "liberté" (rien qu'au titre, on se doute que le "rangée" est ambigu ...) et vers sa vocation d'écrivain.
C'est un chef d'oeuvre du genre autobiographique. Le ton sur lequel elle s'adresse au lecteur nous plonge dans son histoire auquel on prend un vif intérêt ; la distance légèrement critique qu'elle prend sur la jeune fille qu'elle était est très appréciable. A travers ce que vit cette jeune fille on réfléchit à nous même, à ce qu'on vit ou a vécu (je l'ai lu à 16 ans pour la première fois, et deux ans plus tard une seconde fois, j'étais dans la bonne période ...). Je me suis beaucoup attaché au personnage (je m'y retrouvais :) ). Et l'introspection qu'a entraînée chacune des deux lectures était très intéressante ...
Elle a aussi écrit la suite, soit trois autres livres : "La force de l'âge", "La force des choses" ... et le dernier doit être "Ainsi soit il", ou quelque chose comme cela, il est thématique et non plus chronologique je crois. J'ai commencé le 2nd ; il n'est pas tout à fait aussi intéressant, quoique j'y trouve mon compte et que je sois autant pris dans le récit, car Simone est quelqu'un qui me ressemble, nous avons beaucoup de préoccupations communes :).
Voilà ; je ne vous conseillerai pas ou déconseillerai pas de lire ce livre, à vous de le faire ou pas, d'après ce que je vous en ai dit, ou ce que vous pourrez apprendre ailleurs :). (à part à toi Lain, je te le recommande ;) mais tu as aussi Proust à lire =) ).
Mémoires D'une Jeune Fille Rangée
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À vrai dire j'ai bcp plus envie de lire celui-là que Proust... (qu'il faudra que je lise de toute façon!)Balin,24 Mar 2004, 21:01 a écrit :A travers ce que vit cette jeune fille on réfléchit à nous même, à ce qu'on vit ou a vécu (je l'ai lu à 16 ans pour la première fois, et deux ans plus tard une seconde fois, j'étais dans la bonne période ...). Je me suis beaucoup attaché au personnage (je m'y retrouvais :) ). Et l'introspection qu'a entraînée chacune des deux lectures était très intéressante ...
j'y trouve mon compte et que je sois autant pris dans le récit, car Simone est quelqu'un qui me ressemble, nous avons beaucoup de préoccupations communes :).
(à part à toi Lain, je te le recommande ;) mais tu as aussi Proust à lire =) ).
Si ça t'as fait cet "effet" là, il faut que je m'attende "au pire" pour moâ...
Déjà que ce que tu m'as fait lire m'a plongé dans une importante introspection... (encore pire si "vos préocupation sont communes" puisque pour le moment les tiennes correspondent aux miennes...)
Je crois que je vais le prendre à la médiathèque dès cet après-midi ^^ (bon je vais essayer de ne pâ le lire avant d'avoir fini mon rapport de stage ^^)
=> Merci ^^
Je n'ai lu que Mémoires d'une jeune fille rangée, et le premier tiers de La force de l'âge de Simone de Beauvoir, pour l'instant :).
J'espère que les Mémoires ne te décevront pas (le début ne peut pas être aussi "passionnant" et "essentiel" que la suite :) ).
Proust est un univers merveilleux, beaucoup plus riches que celui des Mémoires, il nous touche d'une manière différente qu'un livre comme les Mémoires (ni pire ni meilleure, différente). Proust ne s'aborde pas aussi "facilement" que les Mémoires, mais son charme nous prend tout de suite (et l'on comprend des choses si l'on fait attention). Je pense qu'il ne m'aurait pas autant apporté si je ne l'avais pas travaillé (en cours, et seul). Mais même sans cela, c'est très intéressant :) ... et très beau !
J'espère que les Mémoires ne te décevront pas (le début ne peut pas être aussi "passionnant" et "essentiel" que la suite :) ).
Proust est un univers merveilleux, beaucoup plus riches que celui des Mémoires, il nous touche d'une manière différente qu'un livre comme les Mémoires (ni pire ni meilleure, différente). Proust ne s'aborde pas aussi "facilement" que les Mémoires, mais son charme nous prend tout de suite (et l'on comprend des choses si l'on fait attention). Je pense qu'il ne m'aurait pas autant apporté si je ne l'avais pas travaillé (en cours, et seul). Mais même sans cela, c'est très intéressant :) ... et très beau !
Je ne connais pas vraiment la vie de Simone de Beauvoir (enfin tout le monde qui a entendu parlé d'elle sait qu'elle est féministe et compagne de Sartre mais bon ;) ). Mais dans les Mémoires d'une jeune fille rangée, cela ne se ressent absolument pas, son féminisme ; c'est venu bien plus tard.
Il paraît aussi qu'elle a dit pas mal de bétises dans la fin de sa vie, mais ce livre est vraiment très bien ^^.
Pour ce qui est du mouvement féministe, euh ... je trouve cela normal de revandiquer l'égalité des sexes ... par contre, certaines femmes qui se disent féministes font en fait preuve d'un "machisme" féminin ... et cela est aussi ridicule que le machisme "masculin".
Misogyne ?? pourquoi ? ;o)
Il paraît aussi qu'elle a dit pas mal de bétises dans la fin de sa vie, mais ce livre est vraiment très bien ^^.
Pour ce qui est du mouvement féministe, euh ... je trouve cela normal de revandiquer l'égalité des sexes ... par contre, certaines femmes qui se disent féministes font en fait preuve d'un "machisme" féminin ... et cela est aussi ridicule que le machisme "masculin".
Misogyne ?? pourquoi ? ;o)
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Je dois être une des rares femmes a être contre le féminisme...
En fait je ne trouve pâ que l'homme et la femme soient égaux mais complémentaires...
Du coup je trouve le féministe, tout comme le machisme d'ailleurs, complètement dépassé...
De plus les féministes revendiquent svt des tas de choses en totale opposition avec les machisme ce qui fait qu'elles se basent sur les même fondements... sur ceux qu'elles dénoncent... (heureusement ce n'est pâ toujours le cas... ^^)
En fait je ne trouve pâ que l'homme et la femme soient égaux mais complémentaires...
Du coup je trouve le féministe, tout comme le machisme d'ailleurs, complètement dépassé...
De plus les féministes revendiquent svt des tas de choses en totale opposition avec les machisme ce qui fait qu'elles se basent sur les même fondements... sur ceux qu'elles dénoncent... (heureusement ce n'est pâ toujours le cas... ^^)
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En fait je ne trouve pâ que l'homme et la femme soient égaux mais complémentaires...
Sinon, pour le féminisme, je trouve que vous exagérez ... Revandiquer l'égalité des salaires et des droits effectifs paraît être la moindre des choses ... et même cela n'est pas respecté ...
(au passage je ne connais pas l'assoc "les chiennes de garde" :) )
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En fait en ce qui concerne l'égalité des salaires, je trouve ça vrai... Je ne vois pâ pourkoi, pour une même tâche, une femme serait moins payée.Balin,29 Mar 2004, 22:24 a écrit :Qu'est ce que tu veux dire par là ? :)
Idem pour les droits...
C'est vrai, hélas, qu'une certaine "ségrégation" persiste... mais celle-ci a néanmoins fortement évolué.
(Un copain m'a dit que pdt son stage, un homme avait refusé de se faire servir par des femmes et qu'il s'était retrouvé à le servir... mais heureusement ce cas n'arrive pâ tout le temps... mais il faut l'avouer... plus qu'on ne le pense.)
Dans ce cas je suis "pour" le féministequi veut aboutir à un respect égal attirbué aux femmes.
Disons que mon post' s'adressait plus aux femmes qui veulent inverser la tendance machiste... à savoir proclamer haut et fort que les femmes sont supérieures aux hommes en tout.
Personnellement je pense qu'une femme a certaines aptitudes qu'on trouve moins souvent développée chez un homme (je n'ai pâ dit jamais mais juste moins souvent) et vice versa : à savoir qu'un homme à des capacités qui ne sont pâ forcément toujours le point fort des femmes...
Ce qui ne veut pâ dire que je trouve que certains métiers doivent être exclusivement réservés aux femmes et d'autres aux hommes... mais cela dépend de chaque individus...
On ne peut donc pâ classer la supériorité par rapport à un sexe...
Aucun sexe n'est supérieur à l'autre... il y a juste des personnes aux capacités plus ou moins développées chez les hommes et chez les femmes...
Sachant qu'il n'y a pâ d'échelles dans ces capacités... Une personne ayant des aptitudes manuelles n'est pâ inférieur à une personne ayant des aptitudes intellectuelles.
Nous sommes tous différents... c'est tout... pourquoi toujours chercher à tout "graduer" ?
:)
Nous sommes à peu près d'accord alors :).
(je disais aussi que le féminisme qui se trouvait être un machisme inversé était ridicule ...).
(pas le temps de développer autant que je l'aurai voulu, vu l'heure :) ).
Et je suis assez d'accord avec le dernière phrase :).
Nous sommes à peu près d'accord alors :).
(je disais aussi que le féminisme qui se trouvait être un machisme inversé était ridicule ...).
C'est pour cette raison que je suis pour l'égalité des sexes : tout dépend de l'individu en question, pas de son sexe, pour moi.cela dépend de chaque individus
(pas le temps de développer autant que je l'aurai voulu, vu l'heure :) ).
Et je suis assez d'accord avec le dernière phrase :).
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Ah ...
Quelle harmonie....
Si je peux me permettre de reprendre le contexte historique : le...
Non ! d'abord deux choses : j'appelerais le "féminisme en machisme inversé" le féminisme, tout simplement, ça sera plus court ; et la volonté d'égalité, "l'égalitarisme", terme qui me parait plus adapté à la demande.
Voilà. Donc, je disais, le "féminisme" actuel n'existait pas, ce me semble, ou peu, lorsque Simone de Beauvoir écrivait ses livres. Elle était en fait égalitariste à fond et donc en accord avec notre opinion à tous. Voilà pour toi, Bibidi, tu pourras la lire.
Et puis je ferais un autre reproche au "féminisme" (et à l'égalitarisme, mais uniquement parce qu'il UTILISE le terme féminisme) : à trop prôner les femmes par ci, les femmes par là, on obtient peut être des changements superficiels, mais dans la façon de penser des gens rien n'évolue, car s'occuper uniquement des femmes c'est cautionner l'idée qu'il EXISTE une différence entre les sexes. Les féministes changent des détails par endroits, mais elles élargissent le fossé entre les hommes et les femmes en laissant transparaitre, jusque dans leur nom, un clivage social.
Ce qu'il faudrait, c'est effectivement un égalitarisme dont le but serait l'égalité entre les humains, et dont les préoccupations seraient à la fois le sexisme, le rascisme, l'extrémisme religieux....
Il ne faut pas s'attaquer aux hommes pour remonter les femmes, il faut s'attaquer aux égoïstes pour vaincre l'élitisme.
Dans le genre, par exemple, la "journée de la femme" n'est qu'une vaste blague qui donne aux hommes les 364 jours restant. :(
Quelle harmonie....
Si je peux me permettre de reprendre le contexte historique : le...
Non ! d'abord deux choses : j'appelerais le "féminisme en machisme inversé" le féminisme, tout simplement, ça sera plus court ; et la volonté d'égalité, "l'égalitarisme", terme qui me parait plus adapté à la demande.
Voilà. Donc, je disais, le "féminisme" actuel n'existait pas, ce me semble, ou peu, lorsque Simone de Beauvoir écrivait ses livres. Elle était en fait égalitariste à fond et donc en accord avec notre opinion à tous. Voilà pour toi, Bibidi, tu pourras la lire.
Et puis je ferais un autre reproche au "féminisme" (et à l'égalitarisme, mais uniquement parce qu'il UTILISE le terme féminisme) : à trop prôner les femmes par ci, les femmes par là, on obtient peut être des changements superficiels, mais dans la façon de penser des gens rien n'évolue, car s'occuper uniquement des femmes c'est cautionner l'idée qu'il EXISTE une différence entre les sexes. Les féministes changent des détails par endroits, mais elles élargissent le fossé entre les hommes et les femmes en laissant transparaitre, jusque dans leur nom, un clivage social.
Ce qu'il faudrait, c'est effectivement un égalitarisme dont le but serait l'égalité entre les humains, et dont les préoccupations seraient à la fois le sexisme, le rascisme, l'extrémisme religieux....
Il ne faut pas s'attaquer aux hommes pour remonter les femmes, il faut s'attaquer aux égoïstes pour vaincre l'élitisme.
Dans le genre, par exemple, la "journée de la femme" n'est qu'une vaste blague qui donne aux hommes les 364 jours restant. :(
S'il fallait choisir entre sauver l'humain ou la terre ?...
...
Je dirais que la terre, elle, peut se passer de l'humain...
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Tout d'abord Merci à No d'avoir distingué les deux mouvements, égalitarisme et féminisme.No,1 Apr 2004, 20:46 a écrit :Non ! d'abord deux choses : j'appelerais le "féminisme en machisme inversé" le féminisme, tout simplement, ça sera plus court ; et la volonté d'égalité, "l'égalitarisme", terme qui me parait plus adapté à la demande.
Pour les Mémoires, je les ai terminées...
J'ai vraiment énormément aimé...
En fait, j'ai beaucoup apprécié ce cheminement qui cherche à se construire soi-même... (et non ce que les autres attendent que nous devenions.)
L'habitude, la tradition, l'éducation, la religion, etc., Tout est passé au crible fin. Tout est analysé, contredit, évalué, discuté... J'aime cette position critique...
Elle aboutit à un certain malaise, une incertitude... une perpétuelle interrogation...
L'homme cherche toujours à "se trouver"... C'est tout à fait cette quête d'elle-même que nous fait partager Simone de Beauvoir.
Le début du livre n'est pâ forcément passionnant même si on remarque quelques phrases intéressantes... néanmoins la suite nous transporte au plus profond de nous... en fait ce livre nous pousse à réfléchir sur tout ce qui nous a été imposé mais aussi sur toutes nos habitudes que nous avons prises sans pour autant y avoir trop pensé... sans en avoir saisi la totale portée. Ce livre nous fait réfléchir sur ces choses qui font notre quotidien... mais dans son cas il n'y a pâ que celà... Je trouve qu'il se dégage de cette personne un certain égoïsme... en ce sens où elle se trouve supérieure à tous les autres... son enfance a joué... elle était, en classe, avec des jeunes filles de bonnes familles qui avaient largement plus les moyens qu'elle... Elle ne pouvait pâ les surpasser sur le plan financier, sur l'apparence... elle a misé sur "l'intérieur"... elle n'aura pâ les même aspirations... comme le montre bien ce passage :
"Étendue dans un pré, je contemplais juste à la hauteur de mon regard, le déferlement des brins d'herbe, tous identiques, chacun noyé dans la jungle minuscule qui lui cachait tous les autres. Cette répétition indéfinie de l'ignorance, de l'indiférence équivalait à la mort. Je levais les yeux vers le chêne : il dominait le paysage et n'avait pas de semblable. Je serrai pareille à lui."
Elle renie toute uniformité, tout ce qui fait que sa vie ressemble à celle des autres... Elle se met à haïr la bourgeoisie qui rend les hommes incapables de penser différament et surtout d'Agir. Elle veut une harmonie entre ce qu'elle pense et ce qu'elle fait. Elle dénonce l'hypocrisie.
Elle serra différente. Elle l'a décidé.
Elle ferra différentes rencontres qui la ferront avancer ou reculer dans sa recherche...
Elle serra néanmoins toujours hésitante quant à la manière de "conduire" sa vie... Elle ne sait pâ trop où elle va... comme chacun d'entre nous à l'adolescence, elle se cherche... Elle essaye différentes "ligne" de conduite... ou plutôt trace des courbes ^^
Elle prend une décision... hésite... reviens... se perd... s'oublie... se reprend en main... Bref.
" "Oh ! Réveils mornes, vie sans désirs et sans amour, tout épuisé et déjà si vite, l'affreux ennui. ça ne peut pâ durer ! Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je peux ? Rien et rien. mon livre ? Vanité. La philo ? J'en suis saturée. L'amour ? Trop fatiguée. Pourtant j'ai vingt ans, je veux vivre !"
ça ne pouvait pas durer : ça ne durait pas. je revenais à mon livre, à la philosophie, à l'amour. Et puis ça recommençait : " Toujours ce conflit qui semble sans issue ! une ardente conscience de mes forces, de ma supériorité sur eux tous, de ce que je pourrais faire ; et le sentiment de la totale inutilité de ces choses ! Non ça ne peut pas durer ainsi."
Et ça durait. Et peut-être après tout que celà durerait toujours. Comme un pendule en folie, j'oscillais frénétiquement de l'apathie à des joies égarées. J'escaladais la nuit les escaliers du Sacré-Coeur, je ragardais scintiller dans les déserts de l'espace Paris, vaine oasis. Je pleurais parce que c'était beau et parce que c'était inutile. Je redescendais les petites rues de la Butte en riant à toutes les lumières. j'échouais dans la sécheresse, je rebondissais dans la paix. Je m'épuisais."
(Un des avantages de cet ouvrage est que, même s'il décrit des faits qui se sont passés longtemps avant leur écriture, on perçoit vraiment ce qu'elle a vécu à ces moments précis grâce à des extraits tirés de ses journaux personnels.)
Bon... Je ne vois pâ trop ce que je peux dire d'autre... je lirai la suite après mes partiels et j'ai commencé "les mots" de Sartre pour essayer de comparer les deux expériences...