4° de couverture :
Je tiens à vous faire découvrir ce livre :!:"Du mercure sous la langue" raconte les dernières semaines de Frédéric Langlois, un adolescent qui, arrivé prématurément au terme de sa vie, fait le bilan de sa courte existence. Maudissant la compassion et la complaisance, la narrateur fustige l'espoir, l'amour, le bonheur, l'âme, la religion, c'est-à-dire toutes les illusions dont les hommes ont besoin pour adoucir leur condition tragique.
Il est vraiment génial :!:
(Oui Kynerion ! => il fait réfléchir ^^ )
Je vous en écrits quelques extraits afin que vous vous fassiez une idée :blush:
"Non je ne suis pas fou, malade seulement, pas trop encore mais suffisament, ce qui m'assure de durer juste assez longtemps pour me rendre jusqu'au bour de la fin, sans rien manquer. Je suis rassuré : je vais me voir partir. ça m'auraidéprimé de ma manquer, de siparaître subitement sans m'appercevoir moi-même, une dernière fois, pas pour me dire merci ni des niaiseris comme ça, mais juste pour me prendre par la main une dernière fois, pour m'aider à franchir le seuil de la nuit sans fin."
" Maman, je me souviens que tu ne parlais pas beaucoup parce que tu écoutais la radio où des femmes tristes racontaient leurs malheurs, mais je me fichais de nos silences. On se parlait autrement, par les yeux comme les sours-muets, mais c'était pas plus mal. Je t'ai aimée purment dans la cuisine de mon enfance et tu brilles toujours en moi comme un cosmos intérieur, tu es un autre ciel toilé qui s'ouvre sur le dedans infini, et moi je suis l'étranglement entre ces deux éternités ; je suis le serrement de coeur où doit un jour passer le sang effrayé de tout homme, où tout doit ou vivre ou mourir, et j'aurai voulu vivre juste pour te faire plaisir, et te faire rire, vivre jusqu'à ce que tu meures avec ta main dans la mienne, et puis mourir à mon tour, dans tes traces de pas encore chaudes, dans ton parfum qui aura été mon air du temps, au milieu de tes objets que j'aime comme des êtres."
"Ainsi donc j'aurai envié quelque chose à quelqu'un ?... La vie aux autres, sûrement ; le coeur paisible de cux qui ignorent tout ce que je sais."
"Je suis un rêve qui s'effiloche, et je n'aurai pas de suite, c'est ma défaite"
Bon... j'espère que ça vous plait et que vous a plu :blush: