Impressionnant. C'est mon premier mot et celui qui me revient le plus souvent à l'écoute de ce onzième album de Depeche Mode. Honnêtement je n'y croyais pas (comme beaucoup d'ailleurs), et c'est une sacrée bonne surprise que ce
Playing the angel diablement bien foutu.
Bon, vous connaissez Depeche Mode : Andrew Fletcher, Martin Gore et Dave Gahan.
Martin Gore (j'adore son nom), c'est le compositeur sans discussion possible, et il tient à ce qu'on le sache comme il tient les rennes du groupe. Mais pour ma part, ses compos ne sont rien sans le charisme et la voix de Dave Gahan (mon préféré donc), parfois compositeur lui aussi, mais véritablement l'icône du groupe, de ses frasques, de sa gloire et de sa déchéance.
Vous rajoutez au trio un producteur qui a sur son CV des noms comme Blur, Doves, Suede ou Elbow : Ben Hillier. Et là c'est du grand Depeche Mode, et quand je dis grand, je parle bien du niveau du groupe au plus fort de son succès.
bon la pochette, c'est pas ça. Mais c'est le contenu qui compte!
L'album commence avec la terrible intro de
A pain that I'm used to en forme de sirène d'alarme, reprise pour le refrain. Du gros son donc, des basses et tout le tralala pour bien marquer les oreilles.
John the Revelator rajoute une couche de pure electro-rock; même
Suffer Well d'apparence plus classique se paie une fin originale. Tout comme
The Sinner in Me, surprenant lui aussi, j'en reste bluffé.
Ah! On attaque
Precious, le single que je n'avais pas écouté avant. C'est également une petite merveille de pop au synthé, langoureuse comme il faut grâce à Dave.
Macro confirme une impression déjà ressentie : il faut écouter les pistes en entier pour en cerner toute la richesse, et surtout ne pas s'arrêter aux premières secondes, voire minutes.
I want it all est calme et très bien faite également, on sent tout simplement le Ben Hillier derrière : alors que sur les albums précédents Depeche Mode faisait des titres finalement pas très éloignés, ils sont désormais boostés par des sonorités extrêmement bien pensées.
Nothing's Impossible demeure une piste mineure sans pour autant être mauvaise. Et j'aime bien les intros qui arrivent en piste 9, comme
Introspectre qui n'aurait pas à rougir de figurer sur une BO de Silent Hill; flippant. Parfait enchaînement avec
Damaged People, elle-même parfaite chanson d'un Depeche Mode parfait sur son registre expérimental.
Lilian reste dans le registre traditionnel du groupe, désormais maîtrisé. Et enfin,
The Darkest Star, morceau le plus long (6'55", pas de bonus track), et l'un des plus riches, conclut en beauté.
12 titres pour 52 minutes, j'aurais l'habitude de dire que c'est correct. Là, c'est trop court. Vous pensiez qu'après 25 ans Depeche Mode allait enfin être enterré par cet album qui succède à une courbe descendante? Et bien non! c'est une vraie claque que le groupe nous inflige. Un album en 2005, un album de 2005 rempli des fantômes du passé et de tremplins vers l'avenir. Un album de l'année, sans aucun doute...
Impressionnant. C'est mon premier mot et celui qui me revient le plus souvent à l'écoute de ce onzième album de Depeche Mode. Honnêtement je n'y croyais pas (comme beaucoup d'ailleurs), et c'est une sacrée bonne surprise que ce [b][i]Playing the angel[/i][/b] diablement bien foutu.
Bon, vous connaissez Depeche Mode : Andrew Fletcher, Martin Gore et Dave Gahan.
Martin Gore (j'adore son nom), c'est le compositeur sans discussion possible, et il tient à ce qu'on le sache comme il tient les rennes du groupe. Mais pour ma part, ses compos ne sont rien sans le charisme et la voix de Dave Gahan (mon préféré donc), parfois compositeur lui aussi, mais véritablement l'icône du groupe, de ses frasques, de sa gloire et de sa déchéance.
Vous rajoutez au trio un producteur qui a sur son CV des noms comme Blur, Doves, Suede ou Elbow : Ben Hillier. Et là c'est du grand Depeche Mode, et quand je dis grand, je parle bien du niveau du groupe au plus fort de son succès.
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[i]bon la pochette, c'est pas ça. Mais c'est le contenu qui compte![/i]
L'album commence avec la terrible intro de [i]A pain that I'm used to[/i] en forme de sirène d'alarme, reprise pour le refrain. Du gros son donc, des basses et tout le tralala pour bien marquer les oreilles. [i]John the Revelator[/i] rajoute une couche de pure electro-rock; même [i]Suffer Well[/i] d'apparence plus classique se paie une fin originale. Tout comme [i]The Sinner in Me[/i], surprenant lui aussi, j'en reste bluffé.
Ah! On attaque [i]Precious[/i], le single que je n'avais pas écouté avant. C'est également une petite merveille de pop au synthé, langoureuse comme il faut grâce à Dave. [i]Macro[/i] confirme une impression déjà ressentie : il faut écouter les pistes en entier pour en cerner toute la richesse, et surtout ne pas s'arrêter aux premières secondes, voire minutes. [i]I want it all[/i] est calme et très bien faite également, on sent tout simplement le Ben Hillier derrière : alors que sur les albums précédents Depeche Mode faisait des titres finalement pas très éloignés, ils sont désormais boostés par des sonorités extrêmement bien pensées.
[i]Nothing's Impossible[/i] demeure une piste mineure sans pour autant être mauvaise. Et j'aime bien les intros qui arrivent en piste 9, comme [i]Introspectre[/i] qui n'aurait pas à rougir de figurer sur une BO de Silent Hill; flippant. Parfait enchaînement avec [i]Damaged People[/i], elle-même parfaite chanson d'un Depeche Mode parfait sur son registre expérimental. [i]Lilian[/i] reste dans le registre traditionnel du groupe, désormais maîtrisé. Et enfin, [i]The Darkest Star[/i], morceau le plus long (6'55", pas de bonus track), et l'un des plus riches, conclut en beauté.
12 titres pour 52 minutes, j'aurais l'habitude de dire que c'est correct. Là, c'est trop court. Vous pensiez qu'après 25 ans Depeche Mode allait enfin être enterré par cet album qui succède à une courbe descendante? Et bien non! c'est une vraie claque que le groupe nous inflige. Un album en 2005, un album de 2005 rempli des fantômes du passé et de tremplins vers l'avenir. Un album de l'année, sans aucun doute...