par juliano49 » 22 oct. 2005, 14:50
Le pensionnat de Sarlat: Résumé complet.
Au matin de ce premier jour, on apprend que la classe devra élire ses délégués. En cours de français, nous assistons à une bataille d’encre qui aura tôt fait de déclencher l’ire de Navaron. Je sais, je fais le malin avec des mots savants comme l’ire et tout et tout mais en même temps, c’est le cours de français, alors je suis raccord ! Les élèves fautifs en seront pour un nettoyage en règle de la table souillée.
C’est alors que Navaron prend connaissance des ravages dus au cyclone qui s’est abattu sur la salle Saint-Hélène. Ne faisant ni une ni deux, Navaron sonne le clairon du rassemblement et les trois lascars se dénoncent devant leurs camarades. Navaron les emmène ranger la salle en désordre et Gaétan en profite pour faire le malin et écoper d’un isolement dans la dite salle jusqu’à nouvel ordre.
Dans l’après-midi, les garçons devront bricoler un solex en cours de mécanique alors que les filles prennent leur premier cours de dactylographie avec mademoiselle Biorel (ah… Biorel, ses lunettes, son chignon, son air pincé… amore…amore…)
Pendant ce temps, Navaron rend visite à Gaétan qui a rédigé une lettre d’excuses. Et cela fonctionne plutôt bien car nous observons un Navaron attendri qui laisse une chance au jeune Gaétan de s’en sortir s’il rédige une nouvelle lettre dans laquelle il devra se découvrir.
Nous sommes maintenant en cours de Sciences avec pour sujet : les maladies vénériennes. Pfiou ! c’est compliqué ! c’est beaucoup plus facile de choper la ch'touille que de l’expliquer !
Concernant les délégués de classe, les candidats doivent rédiger un discours de campagne qu’ils proclameront devant leurs camarades le lendemain matin. Pendant ce temps, quelques filles mettent au point un dortoir buissonnier. Grâce à la discrétion qui les caractérise, les jeunes filles se retrouvent prise en chasse par Navaron et Biorel, les muscles tendus, le poil raide et la truffe humide… Une fois taupées, les files écopent d’une dictée.
Lors du premier cours du lendemain, nous assistons aux différents discours des candidats aux délégués de classe et c’est franchement aussi passionnant qu’un défilé dans top models 2005 (le bikini en moins…).
En cours de mathématiques, nous assistons à une altercation entre Fabien et le professeur. Le jeune cancre ira en salle de surveillant où le surgé lui passera un savon incompréhensible mais sonore. En plus des exercices supplémentaires, Fabien devra rédiger une lettre d’excuses à son professeur. C’est très «mea culpa» cet épisode !
Fabien fera encore des siennes en cours de latin et se retrouvera expulsé… encore… Il fera l’idiot dans la cour et se verra enguirlandé… encore…C’est très « bis repetita » cet épisode !
Les surgés sont convoqués chez Navaron pour une remontée de bretelles. Le message est clair, «il y a un laisser aller dans la discipline donc merci de bien vouloir serrer la vis, remettez-vous en question, je veux pouvoir compter sur vous». Bref, les surgés se prennent une version et celle la n’est pas en latin. C’est très «domina, fouette-moi» cet épisode !
Une fois Françoise et Emilien élus délégués de classe, la chambrée ayant eu le moins de bons points part faire la corvée de lingerie (lavage et repassage de tous les vêtements du pensionnat).
Après un cours de coiffure assuré par mademoiselle Biorel avec la poupée Purdey, nous assistons au premier cours d’éducation physique et à la meilleure répartie de l’épisode : «vous n’êtes pas physiologiquement nanti pour m’affronter». Retenez bien cette phrase, elle pourra servir demain au cas où votre chef vous importunerait de bon matin…
Lors du premier conseil de classe, les délégués souhaitent un soutien particulier vis à vis de Gaétan. M. Faniaux profitera de cette réunion pour exprimer son amertume due à la remontée de bretelles de M. Navaron. Tout le monde semble consterné. Même Biorel se tortille sur son siège pour éviter d’éclater de rire et Navaron se moque effrontément de l’infortuné Faniaux, blessé dans son orgeuil.
Le classement de la semaine permet de décerner le tableau d’honneur à Grégoire (pas celui de la Star Ac, l’autre…) et Charlotte. Par ailleurs, Navaron décerne une mention spéciale à Gaétan et le bonnet d’âne pour Fabien et Roxanne. Pour sa part, Purdey (pas celle de chapeaux melons et bottes de cuir, l’autre…) prend un bal car elle passe de la seconde à la neuvième place.
7h30 : Pour cette 3ème semaine 4 nouveaux pensionnaires arrivent au pensionnat. Ils débarquent en la personne de plusieurs correspondants anglais. Le professeur d’anglais fait un dernier briefing avec les élèves avec leur arrivée : « This is not a class, it’s a zoo, do you know what’s a zoo is ? ». Elle désigne ensuite Géraldine et Fabien comme ambassadeurs. Ils auront donc la tâche d’accueillir les anglais.
La venue des anglais n’enchante pas tout le monde. « On va leur faire la misère » explique Hawa. « On veut pas qu’ils draguent nos filles à nous (sic) » renchérit Gaétan. Les élèves apprennent l’hymne en anglais sous la direction du professeur de chant. Purdey qui s’est faite exclure du cours devait aller chez le directeur mais n’a pas obtempéré. A la surveillante qui vient lui faire la leçon elle répond des tremolos dans la voix: « Je me fous je vais chez l’infirmier j’irai pas en cours, j’ai trop mal, vous avez aucun cœur sérieux (pleurs), je m’en fous je vais rentrer chez moi, j’irai pas en cours (pleurs) !!! ».
Purdey est sommée d’aller voir le directeur avec son amie Roxane. Roxane est autorisée à partir puis M. Navarron dans un premier temps anormalement calme, se lève ensuite en furie et s’exclame « Si votre professeur vient chez moi c’est qu’elle a des raisons, vous allez à Sainte-Hélène tout de suite et vous y passerez le temps qu’il faudra !!!! ».
En salle Sainte-Hélène, il demande à Purdey de faire une rédaction de type classique. Les élèves s’apprêtent à accueillir les correspondants anglais. Ils préparent le dortoir de façon à leur façon avec au menu détérioration des brosses à dents et des draps. « Elle se sont brossées avec les brosses mais pas à l’endroit où c’est déstiné…j’en dirai pas plus » lance hilare l’une des filles. « Ils ne vont pas revenir en France de sitôt » ajoute l’un des pensionnaires.
Les correspondants qui sont au nombre de 4 (2 filles et 2 garçons) sont accueillis avec l’hymne national anglais chanté par les pensionnaires. M. Navarron fait son speech puis présente aux britanniques leurs parrains que sont Fabien « for the boys » and Geraldine « for the girls ». Fabien fait très vite des progrès en anglais au contact de l’une des filles avec des phrases du type « You are very beautiful ».
Vient le moment où les correspondants découvrent les règles du pensionnat avec le surveillant général avec entre autres l’impossibilité de garder des parfums et autres sprays. « You can easily hide it » précise l’un des pensionnaires aux correspondants devant le surveillant qui évidemment ne comprend pas un traître mot de la langue de Shakespeare.
Durant la nuit, les garçons s’échappent du dortoir pour retrouver les filles. Les correspondants anglais sont également de la partie. Le projet de la soirée : Vider toutes les tables de la salle de classe. A 2h du matin, M. Fagnon qui fait sa ronde ne s’est aperçu de rien. Le lendemain matin, la salle de classe est évidemment sans dessus dessous. Le surveillant fait son rapport en indiquant à M. Navarron que tout s’est parfaitement passé. Quand quelques minutes plus tard, les professeurs découvrent l’état de la salle de classe. Le professeur d’anglais et le surveillant général demandent aux élèves de faire avec et de ne pas s’en préoccuper. M. Fagnon qui n’a visiblement pas l’âme d’un leader va demander des conseils à la surveillante des filles et se fait remonter les bretelles. « Je vous demande pas de me dire ce qu’il fallait faire, je vous demande un conseil » répond penaud M. Fagnon. Il certifie au directeur que les élèves ne se sont pas levés pendant la nuit puisque dit-il « J’ai très peu dormi ».
M. Navarron fait intrusion dans le cours du professeur d’anglais. Il leur donne 30 minutes et pas une de plus pour remettre toute la classe en place. Comme les élèves prennent du temps pour obtempérer il fait deux fils (garçons et filles) puis leur annoncent qu’ils feront du sport pendant 2 heures de leur tenue de classe.
Il dirige la mise en ordre de la salle de classe en prenant le temps de dire à M. Fagnon qu’il en a marre de faire son travail à sa place. Le professeur de sport fait son apparition et demande aux élèves des pompes, des sautes puis des tours de pistes dans la cour.
Un peu plus tard, M. Fagnon convoqué chez M. Navarron se voit entendre dire qu’il ne pourra pas aller au camp de nature organisé dans le camp de nature ceci afin qu’il puisse se reposer tout en faisant le point sur sa profession et les erreurs qu’il a pu commettre. Il n’estime pas avoir fait d’erreurs dans les dortoirs.
M. Fagnon finit un peu tardivement par réprimander les élèves. Pablo considère que M. Fagnon est à côté de la plaque au motif qu’il ne dort pas deux heures par nuit comme il le prétend mais 12 heures. :)
En cours de physique, M. Brun enseigne aux élèves la découpe d’un œil. Fabien qui s’est cru dans une épreuve de Koh Lanta avale l’œil sous les « Ahhhhhhhhhh ahhhhhhhh aahhh » de ses camarades horrifiés.
Entre deux cours Priscillia et Morgan changent le contenu de la bouteille d’huile de foie de morue. Elles remplacent l’huile par de la fleur d’oranger. Les élèves reçoivent un peu plus tard le courrier de leurs proches.
Les filles parmi lesquelles Hawa lancent un pari visant à sortir avec l’un des deux anglais. Le professeur de sport fait une visite pour demander aux garçons de faire des exercices physiques dans la cour. « Mais monsieur vous voulez quoi ? La souffrance ? » lance l’un d’entre eux au professeur.
Le lendemain 7h30, la surveillance des filles réveillent les filles et leur explique qu’elles ont piscine. Les maillots sont estampillés années 60 date à laquelle le bikini n’existait pas encore. Mademoiselle Bihorel ne s’aperçoit pas au moment de distribuer l’huile de foie de morue qu’il s’agit de fleur d’oranger.
De retour en cours, les élèves anglais préparent un compte rendu des premiers moments passés au pensionnat. L’accent british en prime, ils expliquent « En arrivant nous avons découvert que la lit était pleine du contenu de le poubelle ». :)
Chez les filles des clans se forment. Elle refuse de descendre au déjeuner. Elle reproche à certaines filles de dire des méchancetés sur elle. Mademoiselle Bihorel explique à M. Navarron que certaines filles parmi lesquelles Purdey ont ouvert la fenêtre en lui disant ni plus ni moins qu’elle n’avait pas qu’à se jeter par la fenêtre si elle n’était pas contente. M. Navarron toujours aussi intraitable explique qu’il fera une enquête et qu’il va probablement sévir.
Les filles ne veulent pas s’excuser « Elle cherche la merde maintenant qu’elle l’a qu’elle ne se plaigne pas » lance lui d’entre elle.
L’heure du conseil de classe a sonné. Les délégués expliquent au professeur que les élèves trouvent qu’elle n’est pas très tolérante. Emilien indique ensuite qu’un groupe de 4 filles assez manipulatrices créent des conflits autour d’elles. Dans la cour, le directeur annonce qu’avec une moyenne de 16,8 mademoiselle Maéva est première. Mademoiselle Purdey a 7,9 et Mademoiselle Carolina qui a 1,2 de moyenne sur 20 est bonnet d’âne. Françoise passe de 9 à 12.
Avec 16,2, Grégoire est premier chez les garçons. Il est suivi par Kevin avec 14. Fabien est dernier puisqu’il passe de 3 à 4 de moyenne. Gaétan est encouragé à continuer. M. Navarron convoque ensuite Purdey et Roxane dans son bureau. Il indique aux filles que ce qu’il a attendu à propos des critiques négatives faites à certaines filles sont choquantes. Purdey se défend en indiquant que tout est fait pour rigoler et que tout cela est faux. « Vous nous avez bien regardé on a la tête de celles qui font peur à quelqu’un ». A Navarron qui lui demande de se remettre en question Purdey « Ben voilà c’est fait mais je vois pas le problème ».
Les élèves prennent la direction de la campagne. M. Fagnot ferme les portes du pensionnat et profiter du repos que M. Navarron lui a sommé de prendre. Après une demi-heure de marche sous le soleil, les élèves s’arrêtent dans un pré qui sera le lieu de résidence pendant 3 jours. Le professeur qui dirige les opérations d’une main ferme est le professeur de sport.
Sous ces ordres ils installent avec de grandes difficultés la tente. « Il me saoule lui il se prend trop pour notre père, on a peut être que 15 ans mais on va lui en faire baver » explique Gaétan. Pour l’heure ce n’est pas à l’ordre du jour (sic) puisque Fabien trop turbulent se voit demander d’exécuter sur le champ une série de pompe.
Quelques minutes plus tard, c’est la pluie qui s’invite. Sous un déluge, quelques pensionnaires tentent de terminer l’installation de la tente. Le professeur de sport se dit fier de leur détermination des plus téméraires d’entre eux. Au moment du déjeuner, M. Navarron fait son apparition. Il ne peut évidemment pas faire autrement que faire du Navarron à savoir hausser le ton sans prévenir et sans réelle justification. Le soir venu, les pensionnaires multiplient les chants au coin du feu parmi lesquels « Retiens la nuit etc etc ».
Le lendemain monsieur Bale réveille énergiquement tous les récalcitrants. Dans la foulée cours de gym suivit d’une douche froide. Un peu plus tard, Lucas pète littéralement un câble suite à un ordre donné par M. Bale : « Je prends mes affaires et je me tire, ne me touchez pas !!! Mais je vous enbip !! Je le pense ».
M. Brun et le professeur de mathématique préparent une course d’orientation. Chaque équipe devra effectuer un parcours de même distance pour rallier le camp. Sur leur parcours, ils devront répondre à 5 énigmes et constituer l’herbier demandé par M. Brun. Ils seront aidés par une boussole.
L’équipe de Fabien est vite en tête. Cependant ce dernier décide d’aller s’aventurer dans les bois et fait perdre un temps précieux à ses camarades. « Tu emmerdes le monde t’es en train de faire perdre tout le monde » lui explique M. Brun dès son retour.
M. Brun aura finalement raison puisque l’équipe de Roxanne arrivera avant celle de Grégoire. Comme l’an dernier, l’aventure permet à quelques couples de se former.
Gaétan et une française. Purdey et un anglais qui confie face caméra : « J’aime bien le french kiss tu touches plus que les anglaises. En plus j’ai pas besoin de parler, comme elle parle tout le temps, elle parle à ma place ». Après une représentation publique du corbeau et du renard, M. Bale cherche à mieux cerner Fabien et le courant passe entre l’homme et le jeune adolescent. A l’heure du déjeuner, les perdants du jeu d’orientation se voient dans l’obligation de servir leurs camarades-vainqueurs.
La nuit venue, un spectacle d’improvisation s’improvise (sic). M. Fagnon et M. Bale ainsi que les autres professeurs se voient caricaturer. M. Navarron mime Gaétan avec succès juste avant que M. Bale s’occupe du cas Fabien. M.Bale gagne des points au niveau de l’estime des élèves. Fait exceptionnel les élèves pourront dormir à la belle étoile. Le lendemain matin viendra l’heure du retour à la vie normal du pensionnat de Sarlat.
Hawa est déterminée à ne plus être bonnet d’âne cette semaine. Une fois de retour au pensionnat, M. Bale tire sa révérence et donne le relais à un M. Fagnon regonfler à bloc et déterminé à sévir. M. Bale les quitte les larmes aux yeux. Remercié publiquement par les élèves pendant le déjeuner il répond des trémolos dans la voix qu’il espère qu’ils passeront de nouveaux bons moments ensemble avant la fin de l’année scolaire. « M. Bale il est bien ce prof là, il est trop tigen » explique Gaétan face caméra.
Dans la foulée, M. Navarron explique que sous réserve d’un comportement exemplaire il sera organisé une boum dans le foyer en l’honneur du départ des anglais. Les pensionnaires se préparent donc pour cette boum d’adieu. Au programme des chansons cultes tels « Capri c’est fini ». Adrien et sa copine, Gaétan et Charlotte les couples fraîchement formés multiplient les questions existentielles. « Si elle a autant de sentiments que moi j’en ai pour elle c’est qu’elle m’aime » explique Adrien avant que Gaétan n’explique à propos de sa relation avec Charlotte : « Je sais très bien qu’on se reverra pas après, faut pas que je m’attache, je peux m’attacher…non faut pas que je m’attache ».
Le lendemain matin, les anglais se lèvent de bonne heure sous la direction de M. Fagnon. Françoise regrette le départ de Nick et Alex avec qui elle parlait beaucoup. Après 9 jours passés au pensionnat c’est l’heure du départ pour les 4 ex-pensionnaires britanniques. Ils ont 3 minutes pour dire au revoir à leurs amis avant que M. Navarron ne les raccompagne à la gare en deux chevaux.
Purdey et Françoise en larmes sont les plus touchées par ce départ. Françoise se défend d’être tombée amoureuse et parle d’une belle amitié. L’heure de la réunion entre élève sonne. Elle permet de faire le point sur la discipline du pensionnat. Durant le conseil de classe, M. Bale est le seul à prendre la défense de Fabien. Lors de la cérémonie des récompenses, M. Navarron insiste sur l’attitude exemplaire de Françoise, Fabien Gaétan et Adrien.
10 élèves n’ont toujours pas la moyenne. Chez les filles, la meilleure élève est Maéva. La moyenne est de 17,40 sur 20. Hawa est bonnet d’âne. Kevin prend la première place chez les garçons avec 17 sur 20 de moyenne. Grégoire est deuxième avec 15,8. Rémy chute avec 5,4 de moyenne sur 20. Il est bonnet d’âne.
M. Navarron leur explique ensuite qu’à partir de demain, ils ne les lâcheront plus avec les professeurs même si pour cela ils doivent dormir peu.
un cours de français avec le « petit Nicolas » comme sujet. Trois des élèves ayant signé un pacte de bonne conduite profitent de l’intercours pour faire l’école buissonnière. Ni une ni deux, Mme Bihorel est lachée à la recherche des jeunes fugueurs et nous gratifie d'une course poursuite digne des grands films d’action hollywoodiens (non j’déconne, même Passe-partout court plus vite...) Après s’être fait topées, les filles sont conduites chez Navaron qui les envoie directement en cours à l’exception de Françoise qui se prend un sermon. Navaron se dit « déçu et même peiné ». Il la joue à l’affectif et ça marche car Françoise en prend gros sur la patate. Navaron a t’il compris que l’on pouvait torturer des enfants sans les rendre sourds ?
Au déjeuner, Fabien se fait expulser du réfectoire ce qui lui permettra de se lamenter sur son pauvre sort. Puis, lors du cours de mathématiques, plusieurs élèves font la sieste. Y’avait du cassoulet au menu ? Emilien se fait expulser pour copier 300 fois une phrase idiote qui n’a d’autre vertu pédagogique que d’apprendre à passer du temps en faisant quelque chose d’inutile. Le cours de mathématiques se poursuit à l’extérieur. Gaétan et Fabien en profitent pour se mettre à l’écart. Las, ils se font rapidement ramener au troupeau de manière musclée par le professeur de mathématiques. M. Navaron intervient et leur passe un savon bruyant. Chassez le naturel….
A l’issue de cet incident, Navaron remet une couche à Faniaux et estime que ce dernier doit se remettre en question de manière à être davantage efficace dans son rôle de surveillant général. Du coup, ce brave M. Faniaux tentera d’asseoir son autorité en intervenant lors de la classe de français. Le résultat est désastreux car tout le monde est mort de rire… y compris la prof ! Cette séquence est assez humiliante pour le surgé mais il faut bien avouer qu’il s’est mis dans cette position tout seul.
Le professeur d’anglais a organisé sa classe en groupe de niveaux, ce qui ne convient pas à Navaron. Il intervient en salle de professeur pour donner son avis sur cette initiative. La prof d’anglais prend très mal les remarques du Directeur et le recadre avec force, vigueur et conviction. Prof d’anglais 1, Navaron 0 !
Après la pub, nous assistons à une échauffourée entre Fabien et Vincent.. Bihorel joue la compréhension, Faniaux tente la diplomatie mais rien n’y fait : ces deux là ne s’aiment pas et se le disent. On frôle même le bourre pif ! Comme d’habitude, Fabien est conduit chez Navaron qui l’isole en salle Saint-Hélène. Voilà comment on gagne une chambre particulière avec vue ! Même Faniaux joue les majordomes en lui apportant le repas sur un plateau. C’est franchisé Club Med ce pensionnat ?
La prof de français avait demandé à ses élèves de rédiger une rédaction en décrivant un camarade. Evidemment, Fabien et Vincent ont du se décrire l’un l’autre. Le résultat, c’est que ces deux là ne s’aiment vraiment pas. Je me répète ? c’est possible mais je ne fais que vous relater les faits alors si tout cela vous paraît redondant, il faut écrire à Monsieur 6 pour lui dire qu’il y avait moyen de faire plus court voire plus intéressant mais je m’égare… Je sais, je sais, on va encore dire que je fais du mauvais esprit, des critiques faciles avec des vannes à deux balles. En même temps, je fais ce que je veux, c’est moi qui rédige. Nananère ! Mine de rien, je viens de remplir ce résumé avec une bonne dose de rien agrémentée d’une valeur ajoutée proche du néant. Mais, malgré tout, vous avez lu ces dernières lignes… Et ben la télé, c’est pareil, c’est pas forcément intéressant mais on regarde quand même ! Je vous laisse quelques minutes pour vous recueillir et réfléchir sur cette prétentieuse démonstration.
La prof de français est décidément dans tous les bons coups puisqu’elle dispense également les cours de twist, de rock et de Madison. Avant le traditionnel conseil de classe, Emilien propose aux quatre meilleurs élèves de soutenir les quatre moins bons élèves. Cette initiative ne semble convaincre ni Navaron ni la prof d’anglais. Chacun aura son idée sur la question. Et vous, qu’en pensez-vous ? Forumeurs, à vous de parler !
Après la remise des prix et le sacre de Maeva et de Grégoire, Navaron décerne le bonnet d’âne à Hawa, Carolina et Fabien.
A la veille des examens, les révisions sont à l’ordre du jour. Les meilleurs vont soutenir les moins bons et c’est selon ce principe que Grégoire va aider Hawa, Françoise aide Fabien et Kevin aide Gaétan. M. Navaron vient faire un petit tour pendant la veillée de révision pour prendre la température et encourager les bonnes volontés.
Au premier jour d’examen, les festivités démarrent par l’épreuve d’anglais. Apparemment les garçons sont confiants alors que Françoise et Morgane ont échangé leurs brouillons. On continue avec l’épreuve de français avec une dictée et une rédaction. Dans l’après midi, l’épreuve de mathématiques donnera du fil à retordre à nos pensionnaires visiblement déstabilisés par l’énoncé du problème. A l’issue de cette journée trépidante, les professeurs corrigent les copies. On pensait la journée terminée, que nenni ! Il reste l’épreuve d’histoire lors de laquelle les pensionnaires versent dans une tricherie assez peu discrète…
Lors du diner, Navaron briefe les élèves sur le mauvais niveau des résultats du jour. « Les meilleurs risquent d’avoir des surprises » assène t-il avec la vigueur d’un garde-barrière sous ecstasy (idiot comme image non ?). Bref, le dirlo met la pression comme il peut…
Le lendemain, on termine les épreuves avec la physique-chimie et le sport, discipline qui nous offrira son lot de galipettes (non pas celles la, bande d’obsédés) et la première réplique drôle de la soirée : « C’est limite pathologique, monsieur Emilien ».
En attendant les résultats et selon la tradition des 60’s, les garçons doivent inviter les filles au bal. Cela peut vous paraître banal mais ça a l’air de les travailler ces petits adolescents pré-pubères…
Voici la première salve de résultats :
Chez les filles :
Recues : Alexandra, Géraldine, Charlotte, Françoise, Julia, Maeva, Priscila
Oral : Carolina, Hawa, Purdey,
Recalées : Morgane et Roxane
Chez les garçons :
Reçus : Emilien, Grégoire, Kevin, Pablo, Robin, Simon et Rémi
Oral : Adrien, Gaétan, Lucas, Vincent
Recalé : Fabien,
Les oraux de rattrapage débutent dans la foulée et ça, c’est drôle, hilarant, bidonnant, à se la prendre et à se la mordre…
- Si je vous dis « volcan », vous me répondez quoi
- Pompadour ?
- Vous êtes sûre ?
- Euh, non je confonds avec Pompei
- Pouvez vous me citer un exemple de végétal
- de l’herbe ? (pas faux en même temps NDLR)
- Napoléon faisait partie des jocamins
- Hein ?
- Euh des jacobins
- Ce qui me gène, c’est que Waterloo soit devenue une victoire sinon il a bien répondu
- Est ce que c’est une identité remarquable ?
- Ca pourrait l’être ?
Avant les résultats finaux, place au bal de fin d’année. Mlle Bihorel fait une entrée remarquée avec ses cheveux relâchés et ses verres de contact. Je savais bien que c’était un joli brin de fille cette Mademoiselle...
Les élèves passent tour à tour sur scène pour interpréter un tube des années 60 façon Karaoké. Cette séquence est beaucoup moins drôle que la précédente voire pathétique. Mais il nous faut saluer la performance, c’était pas facile de chanter plus faux que certains élèves de la Star Ac !
Nous arrivons au terme de cette aventure qui sera conclue par la remise des prix en présence des parents. Beaucoup d’émotions, de larmes et de trémolos viendront ponctuer cette dernière séquence avec notamment une réelle sincérité dans les adieux de Mlle Bihorel.
Le classement des filles
1. Maeva (major de promotion)
2. Charlotte
3. Françoise
4. Julia
5. Alexandra
6. Géraldine
7. Priscilla
Carolina, Purdey sont recalées alors qu’Hawa obtient son diplôme à l’issue de l’oral.
Voici le classement des garçons
1. Grégoire
2. Kevin
3. Robin
4. Emilien
5. Pablo
6. Simon
7. Rémi
Lucas et Adrien sont recalés tandis que Gaétan et Vincent obtiennent leur diplôme
En bonus, Françoise obtient le prix de « meilleure camarade ».
Les élèves rejoignent leurs parents puis enfilent leurs vêtements « 2005 ». Les adieux se déroulent dans les larmes. Tout le monde y va de sa larme, les élèves comme le corps professoral. Il est temps maintenant de quitter les lieux et de refermer les portes du pensionnat de Sarlat.
Le pensionnat de Sarlat: Résumé complet.
Au matin de ce premier jour, on apprend que la classe devra élire ses délégués. En cours de français, nous assistons à une bataille d’encre qui aura tôt fait de déclencher l’ire de Navaron. Je sais, je fais le malin avec des mots savants comme l’ire et tout et tout mais en même temps, c’est le cours de français, alors je suis raccord ! Les élèves fautifs en seront pour un nettoyage en règle de la table souillée.
C’est alors que Navaron prend connaissance des ravages dus au cyclone qui s’est abattu sur la salle Saint-Hélène. Ne faisant ni une ni deux, Navaron sonne le clairon du rassemblement et les trois lascars se dénoncent devant leurs camarades. Navaron les emmène ranger la salle en désordre et Gaétan en profite pour faire le malin et écoper d’un isolement dans la dite salle jusqu’à nouvel ordre.
Dans l’après-midi, les garçons devront bricoler un solex en cours de mécanique alors que les filles prennent leur premier cours de dactylographie avec mademoiselle Biorel (ah… Biorel, ses lunettes, son chignon, son air pincé… amore…amore…)
Pendant ce temps, Navaron rend visite à Gaétan qui a rédigé une lettre d’excuses. Et cela fonctionne plutôt bien car nous observons un Navaron attendri qui laisse une chance au jeune Gaétan de s’en sortir s’il rédige une nouvelle lettre dans laquelle il devra se découvrir.
Nous sommes maintenant en cours de Sciences avec pour sujet : les maladies vénériennes. Pfiou ! c’est compliqué ! c’est beaucoup plus facile de choper la ch'touille que de l’expliquer !
Concernant les délégués de classe, les candidats doivent rédiger un discours de campagne qu’ils proclameront devant leurs camarades le lendemain matin. Pendant ce temps, quelques filles mettent au point un dortoir buissonnier. Grâce à la discrétion qui les caractérise, les jeunes filles se retrouvent prise en chasse par Navaron et Biorel, les muscles tendus, le poil raide et la truffe humide… Une fois taupées, les files écopent d’une dictée.
Lors du premier cours du lendemain, nous assistons aux différents discours des candidats aux délégués de classe et c’est franchement aussi passionnant qu’un défilé dans top models 2005 (le bikini en moins…).
En cours de mathématiques, nous assistons à une altercation entre Fabien et le professeur. Le jeune cancre ira en salle de surveillant où le surgé lui passera un savon incompréhensible mais sonore. En plus des exercices supplémentaires, Fabien devra rédiger une lettre d’excuses à son professeur. C’est très «mea culpa» cet épisode !
Fabien fera encore des siennes en cours de latin et se retrouvera expulsé… encore… Il fera l’idiot dans la cour et se verra enguirlandé… encore…C’est très « bis repetita » cet épisode !
Les surgés sont convoqués chez Navaron pour une remontée de bretelles. Le message est clair, «il y a un laisser aller dans la discipline donc merci de bien vouloir serrer la vis, remettez-vous en question, je veux pouvoir compter sur vous». Bref, les surgés se prennent une version et celle la n’est pas en latin. C’est très «domina, fouette-moi» cet épisode !
Une fois Françoise et Emilien élus délégués de classe, la chambrée ayant eu le moins de bons points part faire la corvée de lingerie (lavage et repassage de tous les vêtements du pensionnat).
Après un cours de coiffure assuré par mademoiselle Biorel avec la poupée Purdey, nous assistons au premier cours d’éducation physique et à la meilleure répartie de l’épisode : «vous n’êtes pas physiologiquement nanti pour m’affronter». Retenez bien cette phrase, elle pourra servir demain au cas où votre chef vous importunerait de bon matin…
Lors du premier conseil de classe, les délégués souhaitent un soutien particulier vis à vis de Gaétan. M. Faniaux profitera de cette réunion pour exprimer son amertume due à la remontée de bretelles de M. Navaron. Tout le monde semble consterné. Même Biorel se tortille sur son siège pour éviter d’éclater de rire et Navaron se moque effrontément de l’infortuné Faniaux, blessé dans son orgeuil.
Le classement de la semaine permet de décerner le tableau d’honneur à Grégoire (pas celui de la Star Ac, l’autre…) et Charlotte. Par ailleurs, Navaron décerne une mention spéciale à Gaétan et le bonnet d’âne pour Fabien et Roxanne. Pour sa part, Purdey (pas celle de chapeaux melons et bottes de cuir, l’autre…) prend un bal car elle passe de la seconde à la neuvième place.
7h30 : Pour cette 3ème semaine 4 nouveaux pensionnaires arrivent au pensionnat. Ils débarquent en la personne de plusieurs correspondants anglais. Le professeur d’anglais fait un dernier briefing avec les élèves avec leur arrivée : « This is not a class, it’s a zoo, do you know what’s a zoo is ? ». Elle désigne ensuite Géraldine et Fabien comme ambassadeurs. Ils auront donc la tâche d’accueillir les anglais.
La venue des anglais n’enchante pas tout le monde. « On va leur faire la misère » explique Hawa. « On veut pas qu’ils draguent nos filles à nous (sic) » renchérit Gaétan. Les élèves apprennent l’hymne en anglais sous la direction du professeur de chant. Purdey qui s’est faite exclure du cours devait aller chez le directeur mais n’a pas obtempéré. A la surveillante qui vient lui faire la leçon elle répond des tremolos dans la voix: « Je me fous je vais chez l’infirmier j’irai pas en cours, j’ai trop mal, vous avez aucun cœur sérieux (pleurs), je m’en fous je vais rentrer chez moi, j’irai pas en cours (pleurs) !!! ».
Purdey est sommée d’aller voir le directeur avec son amie Roxane. Roxane est autorisée à partir puis M. Navarron dans un premier temps anormalement calme, se lève ensuite en furie et s’exclame « Si votre professeur vient chez moi c’est qu’elle a des raisons, vous allez à Sainte-Hélène tout de suite et vous y passerez le temps qu’il faudra !!!! ».
En salle Sainte-Hélène, il demande à Purdey de faire une rédaction de type classique. Les élèves s’apprêtent à accueillir les correspondants anglais. Ils préparent le dortoir de façon à leur façon avec au menu détérioration des brosses à dents et des draps. « Elle se sont brossées avec les brosses mais pas à l’endroit où c’est déstiné…j’en dirai pas plus » lance hilare l’une des filles. « Ils ne vont pas revenir en France de sitôt » ajoute l’un des pensionnaires.
Les correspondants qui sont au nombre de 4 (2 filles et 2 garçons) sont accueillis avec l’hymne national anglais chanté par les pensionnaires. M. Navarron fait son speech puis présente aux britanniques leurs parrains que sont Fabien « for the boys » and Geraldine « for the girls ». Fabien fait très vite des progrès en anglais au contact de l’une des filles avec des phrases du type « You are very beautiful ».
Vient le moment où les correspondants découvrent les règles du pensionnat avec le surveillant général avec entre autres l’impossibilité de garder des parfums et autres sprays. « You can easily hide it » précise l’un des pensionnaires aux correspondants devant le surveillant qui évidemment ne comprend pas un traître mot de la langue de Shakespeare.
Durant la nuit, les garçons s’échappent du dortoir pour retrouver les filles. Les correspondants anglais sont également de la partie. Le projet de la soirée : Vider toutes les tables de la salle de classe. A 2h du matin, M. Fagnon qui fait sa ronde ne s’est aperçu de rien. Le lendemain matin, la salle de classe est évidemment sans dessus dessous. Le surveillant fait son rapport en indiquant à M. Navarron que tout s’est parfaitement passé. Quand quelques minutes plus tard, les professeurs découvrent l’état de la salle de classe. Le professeur d’anglais et le surveillant général demandent aux élèves de faire avec et de ne pas s’en préoccuper. M. Fagnon qui n’a visiblement pas l’âme d’un leader va demander des conseils à la surveillante des filles et se fait remonter les bretelles. « Je vous demande pas de me dire ce qu’il fallait faire, je vous demande un conseil » répond penaud M. Fagnon. Il certifie au directeur que les élèves ne se sont pas levés pendant la nuit puisque dit-il « J’ai très peu dormi ».
M. Navarron fait intrusion dans le cours du professeur d’anglais. Il leur donne 30 minutes et pas une de plus pour remettre toute la classe en place. Comme les élèves prennent du temps pour obtempérer il fait deux fils (garçons et filles) puis leur annoncent qu’ils feront du sport pendant 2 heures de leur tenue de classe.
Il dirige la mise en ordre de la salle de classe en prenant le temps de dire à M. Fagnon qu’il en a marre de faire son travail à sa place. Le professeur de sport fait son apparition et demande aux élèves des pompes, des sautes puis des tours de pistes dans la cour.
Un peu plus tard, M. Fagnon convoqué chez M. Navarron se voit entendre dire qu’il ne pourra pas aller au camp de nature organisé dans le camp de nature ceci afin qu’il puisse se reposer tout en faisant le point sur sa profession et les erreurs qu’il a pu commettre. Il n’estime pas avoir fait d’erreurs dans les dortoirs.
M. Fagnon finit un peu tardivement par réprimander les élèves. Pablo considère que M. Fagnon est à côté de la plaque au motif qu’il ne dort pas deux heures par nuit comme il le prétend mais 12 heures. :)
En cours de physique, M. Brun enseigne aux élèves la découpe d’un œil. Fabien qui s’est cru dans une épreuve de Koh Lanta avale l’œil sous les « Ahhhhhhhhhh ahhhhhhhh aahhh » de ses camarades horrifiés.
Entre deux cours Priscillia et Morgan changent le contenu de la bouteille d’huile de foie de morue. Elles remplacent l’huile par de la fleur d’oranger. Les élèves reçoivent un peu plus tard le courrier de leurs proches.
Les filles parmi lesquelles Hawa lancent un pari visant à sortir avec l’un des deux anglais. Le professeur de sport fait une visite pour demander aux garçons de faire des exercices physiques dans la cour. « Mais monsieur vous voulez quoi ? La souffrance ? » lance l’un d’entre eux au professeur.
Le lendemain 7h30, la surveillance des filles réveillent les filles et leur explique qu’elles ont piscine. Les maillots sont estampillés années 60 date à laquelle le bikini n’existait pas encore. Mademoiselle Bihorel ne s’aperçoit pas au moment de distribuer l’huile de foie de morue qu’il s’agit de fleur d’oranger.
De retour en cours, les élèves anglais préparent un compte rendu des premiers moments passés au pensionnat. L’accent british en prime, ils expliquent « En arrivant nous avons découvert que la lit était pleine du contenu de le poubelle ». :)
Chez les filles des clans se forment. Elle refuse de descendre au déjeuner. Elle reproche à certaines filles de dire des méchancetés sur elle. Mademoiselle Bihorel explique à M. Navarron que certaines filles parmi lesquelles Purdey ont ouvert la fenêtre en lui disant ni plus ni moins qu’elle n’avait pas qu’à se jeter par la fenêtre si elle n’était pas contente. M. Navarron toujours aussi intraitable explique qu’il fera une enquête et qu’il va probablement sévir.
Les filles ne veulent pas s’excuser « Elle cherche la merde maintenant qu’elle l’a qu’elle ne se plaigne pas » lance lui d’entre elle.
L’heure du conseil de classe a sonné. Les délégués expliquent au professeur que les élèves trouvent qu’elle n’est pas très tolérante. Emilien indique ensuite qu’un groupe de 4 filles assez manipulatrices créent des conflits autour d’elles. Dans la cour, le directeur annonce qu’avec une moyenne de 16,8 mademoiselle Maéva est première. Mademoiselle Purdey a 7,9 et Mademoiselle Carolina qui a 1,2 de moyenne sur 20 est bonnet d’âne. Françoise passe de 9 à 12.
Avec 16,2, Grégoire est premier chez les garçons. Il est suivi par Kevin avec 14. Fabien est dernier puisqu’il passe de 3 à 4 de moyenne. Gaétan est encouragé à continuer. M. Navarron convoque ensuite Purdey et Roxane dans son bureau. Il indique aux filles que ce qu’il a attendu à propos des critiques négatives faites à certaines filles sont choquantes. Purdey se défend en indiquant que tout est fait pour rigoler et que tout cela est faux. « Vous nous avez bien regardé on a la tête de celles qui font peur à quelqu’un ». A Navarron qui lui demande de se remettre en question Purdey « Ben voilà c’est fait mais je vois pas le problème ».
Les élèves prennent la direction de la campagne. M. Fagnot ferme les portes du pensionnat et profiter du repos que M. Navarron lui a sommé de prendre. Après une demi-heure de marche sous le soleil, les élèves s’arrêtent dans un pré qui sera le lieu de résidence pendant 3 jours. Le professeur qui dirige les opérations d’une main ferme est le professeur de sport.
Sous ces ordres ils installent avec de grandes difficultés la tente. « Il me saoule lui il se prend trop pour notre père, on a peut être que 15 ans mais on va lui en faire baver » explique Gaétan. Pour l’heure ce n’est pas à l’ordre du jour (sic) puisque Fabien trop turbulent se voit demander d’exécuter sur le champ une série de pompe.
Quelques minutes plus tard, c’est la pluie qui s’invite. Sous un déluge, quelques pensionnaires tentent de terminer l’installation de la tente. Le professeur de sport se dit fier de leur détermination des plus téméraires d’entre eux. Au moment du déjeuner, M. Navarron fait son apparition. Il ne peut évidemment pas faire autrement que faire du Navarron à savoir hausser le ton sans prévenir et sans réelle justification. Le soir venu, les pensionnaires multiplient les chants au coin du feu parmi lesquels « Retiens la nuit etc etc ».
Le lendemain monsieur Bale réveille énergiquement tous les récalcitrants. Dans la foulée cours de gym suivit d’une douche froide. Un peu plus tard, Lucas pète littéralement un câble suite à un ordre donné par M. Bale : « Je prends mes affaires et je me tire, ne me touchez pas !!! Mais je vous enbip !! Je le pense ».
M. Brun et le professeur de mathématique préparent une course d’orientation. Chaque équipe devra effectuer un parcours de même distance pour rallier le camp. Sur leur parcours, ils devront répondre à 5 énigmes et constituer l’herbier demandé par M. Brun. Ils seront aidés par une boussole.
L’équipe de Fabien est vite en tête. Cependant ce dernier décide d’aller s’aventurer dans les bois et fait perdre un temps précieux à ses camarades. « Tu emmerdes le monde t’es en train de faire perdre tout le monde » lui explique M. Brun dès son retour.
M. Brun aura finalement raison puisque l’équipe de Roxanne arrivera avant celle de Grégoire. Comme l’an dernier, l’aventure permet à quelques couples de se former.
Gaétan et une française. Purdey et un anglais qui confie face caméra : « J’aime bien le french kiss tu touches plus que les anglaises. En plus j’ai pas besoin de parler, comme elle parle tout le temps, elle parle à ma place ». Après une représentation publique du corbeau et du renard, M. Bale cherche à mieux cerner Fabien et le courant passe entre l’homme et le jeune adolescent. A l’heure du déjeuner, les perdants du jeu d’orientation se voient dans l’obligation de servir leurs camarades-vainqueurs.
La nuit venue, un spectacle d’improvisation s’improvise (sic). M. Fagnon et M. Bale ainsi que les autres professeurs se voient caricaturer. M. Navarron mime Gaétan avec succès juste avant que M. Bale s’occupe du cas Fabien. M.Bale gagne des points au niveau de l’estime des élèves. Fait exceptionnel les élèves pourront dormir à la belle étoile. Le lendemain matin viendra l’heure du retour à la vie normal du pensionnat de Sarlat.
Hawa est déterminée à ne plus être bonnet d’âne cette semaine. Une fois de retour au pensionnat, M. Bale tire sa révérence et donne le relais à un M. Fagnon regonfler à bloc et déterminé à sévir. M. Bale les quitte les larmes aux yeux. Remercié publiquement par les élèves pendant le déjeuner il répond des trémolos dans la voix qu’il espère qu’ils passeront de nouveaux bons moments ensemble avant la fin de l’année scolaire. « M. Bale il est bien ce prof là, il est trop tigen » explique Gaétan face caméra.
Dans la foulée, M. Navarron explique que sous réserve d’un comportement exemplaire il sera organisé une boum dans le foyer en l’honneur du départ des anglais. Les pensionnaires se préparent donc pour cette boum d’adieu. Au programme des chansons cultes tels « Capri c’est fini ». Adrien et sa copine, Gaétan et Charlotte les couples fraîchement formés multiplient les questions existentielles. « Si elle a autant de sentiments que moi j’en ai pour elle c’est qu’elle m’aime » explique Adrien avant que Gaétan n’explique à propos de sa relation avec Charlotte : « Je sais très bien qu’on se reverra pas après, faut pas que je m’attache, je peux m’attacher…non faut pas que je m’attache ».
Le lendemain matin, les anglais se lèvent de bonne heure sous la direction de M. Fagnon. Françoise regrette le départ de Nick et Alex avec qui elle parlait beaucoup. Après 9 jours passés au pensionnat c’est l’heure du départ pour les 4 ex-pensionnaires britanniques. Ils ont 3 minutes pour dire au revoir à leurs amis avant que M. Navarron ne les raccompagne à la gare en deux chevaux.
Purdey et Françoise en larmes sont les plus touchées par ce départ. Françoise se défend d’être tombée amoureuse et parle d’une belle amitié. L’heure de la réunion entre élève sonne. Elle permet de faire le point sur la discipline du pensionnat. Durant le conseil de classe, M. Bale est le seul à prendre la défense de Fabien. Lors de la cérémonie des récompenses, M. Navarron insiste sur l’attitude exemplaire de Françoise, Fabien Gaétan et Adrien.
10 élèves n’ont toujours pas la moyenne. Chez les filles, la meilleure élève est Maéva. La moyenne est de 17,40 sur 20. Hawa est bonnet d’âne. Kevin prend la première place chez les garçons avec 17 sur 20 de moyenne. Grégoire est deuxième avec 15,8. Rémy chute avec 5,4 de moyenne sur 20. Il est bonnet d’âne.
M. Navarron leur explique ensuite qu’à partir de demain, ils ne les lâcheront plus avec les professeurs même si pour cela ils doivent dormir peu.
un cours de français avec le « petit Nicolas » comme sujet. Trois des élèves ayant signé un pacte de bonne conduite profitent de l’intercours pour faire l’école buissonnière. Ni une ni deux, Mme Bihorel est lachée à la recherche des jeunes fugueurs et nous gratifie d'une course poursuite digne des grands films d’action hollywoodiens (non j’déconne, même Passe-partout court plus vite...) Après s’être fait topées, les filles sont conduites chez Navaron qui les envoie directement en cours à l’exception de Françoise qui se prend un sermon. Navaron se dit « déçu et même peiné ». Il la joue à l’affectif et ça marche car Françoise en prend gros sur la patate. Navaron a t’il compris que l’on pouvait torturer des enfants sans les rendre sourds ?
Au déjeuner, Fabien se fait expulser du réfectoire ce qui lui permettra de se lamenter sur son pauvre sort. Puis, lors du cours de mathématiques, plusieurs élèves font la sieste. Y’avait du cassoulet au menu ? Emilien se fait expulser pour copier 300 fois une phrase idiote qui n’a d’autre vertu pédagogique que d’apprendre à passer du temps en faisant quelque chose d’inutile. Le cours de mathématiques se poursuit à l’extérieur. Gaétan et Fabien en profitent pour se mettre à l’écart. Las, ils se font rapidement ramener au troupeau de manière musclée par le professeur de mathématiques. M. Navaron intervient et leur passe un savon bruyant. Chassez le naturel….
A l’issue de cet incident, Navaron remet une couche à Faniaux et estime que ce dernier doit se remettre en question de manière à être davantage efficace dans son rôle de surveillant général. Du coup, ce brave M. Faniaux tentera d’asseoir son autorité en intervenant lors de la classe de français. Le résultat est désastreux car tout le monde est mort de rire… y compris la prof ! Cette séquence est assez humiliante pour le surgé mais il faut bien avouer qu’il s’est mis dans cette position tout seul.
Le professeur d’anglais a organisé sa classe en groupe de niveaux, ce qui ne convient pas à Navaron. Il intervient en salle de professeur pour donner son avis sur cette initiative. La prof d’anglais prend très mal les remarques du Directeur et le recadre avec force, vigueur et conviction. Prof d’anglais 1, Navaron 0 !
Après la pub, nous assistons à une échauffourée entre Fabien et Vincent.. Bihorel joue la compréhension, Faniaux tente la diplomatie mais rien n’y fait : ces deux là ne s’aiment pas et se le disent. On frôle même le bourre pif ! Comme d’habitude, Fabien est conduit chez Navaron qui l’isole en salle Saint-Hélène. Voilà comment on gagne une chambre particulière avec vue ! Même Faniaux joue les majordomes en lui apportant le repas sur un plateau. C’est franchisé Club Med ce pensionnat ?
La prof de français avait demandé à ses élèves de rédiger une rédaction en décrivant un camarade. Evidemment, Fabien et Vincent ont du se décrire l’un l’autre. Le résultat, c’est que ces deux là ne s’aiment vraiment pas. Je me répète ? c’est possible mais je ne fais que vous relater les faits alors si tout cela vous paraît redondant, il faut écrire à Monsieur 6 pour lui dire qu’il y avait moyen de faire plus court voire plus intéressant mais je m’égare… Je sais, je sais, on va encore dire que je fais du mauvais esprit, des critiques faciles avec des vannes à deux balles. En même temps, je fais ce que je veux, c’est moi qui rédige. Nananère ! Mine de rien, je viens de remplir ce résumé avec une bonne dose de rien agrémentée d’une valeur ajoutée proche du néant. Mais, malgré tout, vous avez lu ces dernières lignes… Et ben la télé, c’est pareil, c’est pas forcément intéressant mais on regarde quand même ! Je vous laisse quelques minutes pour vous recueillir et réfléchir sur cette prétentieuse démonstration.
La prof de français est décidément dans tous les bons coups puisqu’elle dispense également les cours de twist, de rock et de Madison. Avant le traditionnel conseil de classe, Emilien propose aux quatre meilleurs élèves de soutenir les quatre moins bons élèves. Cette initiative ne semble convaincre ni Navaron ni la prof d’anglais. Chacun aura son idée sur la question. Et vous, qu’en pensez-vous ? Forumeurs, à vous de parler !
Après la remise des prix et le sacre de Maeva et de Grégoire, Navaron décerne le bonnet d’âne à Hawa, Carolina et Fabien.
A la veille des examens, les révisions sont à l’ordre du jour. Les meilleurs vont soutenir les moins bons et c’est selon ce principe que Grégoire va aider Hawa, Françoise aide Fabien et Kevin aide Gaétan. M. Navaron vient faire un petit tour pendant la veillée de révision pour prendre la température et encourager les bonnes volontés.
Au premier jour d’examen, les festivités démarrent par l’épreuve d’anglais. Apparemment les garçons sont confiants alors que Françoise et Morgane ont échangé leurs brouillons. On continue avec l’épreuve de français avec une dictée et une rédaction. Dans l’après midi, l’épreuve de mathématiques donnera du fil à retordre à nos pensionnaires visiblement déstabilisés par l’énoncé du problème. A l’issue de cette journée trépidante, les professeurs corrigent les copies. On pensait la journée terminée, que nenni ! Il reste l’épreuve d’histoire lors de laquelle les pensionnaires versent dans une tricherie assez peu discrète…
Lors du diner, Navaron briefe les élèves sur le mauvais niveau des résultats du jour. « Les meilleurs risquent d’avoir des surprises » assène t-il avec la vigueur d’un garde-barrière sous ecstasy (idiot comme image non ?). Bref, le dirlo met la pression comme il peut…
Le lendemain, on termine les épreuves avec la physique-chimie et le sport, discipline qui nous offrira son lot de galipettes (non pas celles la, bande d’obsédés) et la première réplique drôle de la soirée : « C’est limite pathologique, monsieur Emilien ».
En attendant les résultats et selon la tradition des 60’s, les garçons doivent inviter les filles au bal. Cela peut vous paraître banal mais ça a l’air de les travailler ces petits adolescents pré-pubères…
Voici la première salve de résultats :
Chez les filles :
Recues : Alexandra, Géraldine, Charlotte, Françoise, Julia, Maeva, Priscila
Oral : Carolina, Hawa, Purdey,
Recalées : Morgane et Roxane
Chez les garçons :
Reçus : Emilien, Grégoire, Kevin, Pablo, Robin, Simon et Rémi
Oral : Adrien, Gaétan, Lucas, Vincent
Recalé : Fabien,
Les oraux de rattrapage débutent dans la foulée et ça, c’est drôle, hilarant, bidonnant, à se la prendre et à se la mordre…
- Si je vous dis « volcan », vous me répondez quoi
- Pompadour ?
- Vous êtes sûre ?
- Euh, non je confonds avec Pompei
- Pouvez vous me citer un exemple de végétal
- de l’herbe ? (pas faux en même temps NDLR)
- Napoléon faisait partie des jocamins
- Hein ?
- Euh des jacobins
- Ce qui me gène, c’est que Waterloo soit devenue une victoire sinon il a bien répondu
- Est ce que c’est une identité remarquable ?
- Ca pourrait l’être ?
Avant les résultats finaux, place au bal de fin d’année. Mlle Bihorel fait une entrée remarquée avec ses cheveux relâchés et ses verres de contact. Je savais bien que c’était un joli brin de fille cette Mademoiselle...
Les élèves passent tour à tour sur scène pour interpréter un tube des années 60 façon Karaoké. Cette séquence est beaucoup moins drôle que la précédente voire pathétique. Mais il nous faut saluer la performance, c’était pas facile de chanter plus faux que certains élèves de la Star Ac !
Nous arrivons au terme de cette aventure qui sera conclue par la remise des prix en présence des parents. Beaucoup d’émotions, de larmes et de trémolos viendront ponctuer cette dernière séquence avec notamment une réelle sincérité dans les adieux de Mlle Bihorel.
Le classement des filles
1. Maeva (major de promotion)
2. Charlotte
3. Françoise
4. Julia
5. Alexandra
6. Géraldine
7. Priscilla
Carolina, Purdey sont recalées alors qu’Hawa obtient son diplôme à l’issue de l’oral.
Voici le classement des garçons
1. Grégoire
2. Kevin
3. Robin
4. Emilien
5. Pablo
6. Simon
7. Rémi
Lucas et Adrien sont recalés tandis que Gaétan et Vincent obtiennent leur diplôme
En bonus, Françoise obtient le prix de « meilleure camarade ».
Les élèves rejoignent leurs parents puis enfilent leurs vêtements « 2005 ». Les adieux se déroulent dans les larmes. Tout le monde y va de sa larme, les élèves comme le corps professoral. Il est temps maintenant de quitter les lieux et de refermer les portes du pensionnat de Sarlat.