par Absalom » 11 oct. 2003, 17:27
On en a entendu de belles sur ce film, des pas très positives dans la majorité hélas. Autant vous le dire tout de suite, j'allais dans la salle obscure presque à reculons, de peur d'être déçu d'un film basé sur un comic-book éponyme... Il n'en sera rien, je vous le dis également d'entrée de jeu !
Angleterre, Allemagne, deux grandes puissances de l'époque (19ème sicèle) se font attaquer par un même groupe terroriste, mené par un dénommé "Fantôme", personnage terrifiant muni d'un masque qui cache un visage manifestement défiguré, un seul oeil, baigné de folie, perçant à jour cette carapace métallique.
Afrique, un envoyé du Service Secret de sa Majesté vient recruté un vieu briscard, Allan Quatermain (Sean Connery), aventurier et ex-agent de la dite-majesté. Pourparlers négatifs qui changeront bien vite d'avis après une embardée pétaradante et explosive dans ce qui servait de repaire au vieu tigre. Quatermain est recruté donc pour sauver le monde, du moins presque, au moins une conférence mondiale qui aura lieu à Venise, menacée par le Fantôme justement. Pour celà, il sera accompagné d'un groupe d'agents extraordinaires, la Ligue. M, patron d'un certain "James" lui annonce et présente donc ses camarades. Le Capitaine Nemo et son Nautilus (Naseeruddin Shah), Rodney Skinner (Homme Invisible, joué par Tony Curran) et Mina Harker (Peta Wilson). Ils vont devoir engager deux autres membres aux dons surprenants également pour compléter leur mission. Le premier sera un dandy du nom de Dorian Gray (Stuart Townsend), être immortel et orgueilleux, et accessoirement ancien amant de Mina. Dans son domicile ils engageront un jeune homme non prévu sur la lsite, Tom Sawyer (Shane West), des services américains, venu leur prêter main forte dans cette lutte qui va s'annoncer terrible face à un ennemi qui les suit déjà de trop près. Le dernier membre sera un certain Mister Hyde, alter-ego démesuré et incontrôlable (ou presque) d'un timide Dr Jekyll (Jason Flemyng). La Ligue est au complet, direction Venise et l'action, qui ne s'arrêtera plus jusqu'au bout.
Aventures littéraires et surprenantes dans un monde steampunk tout de gris vêtu. Stephen Norrington sait mener sa barque, suivant son Blade précédent dans le monde du comic-book, il enchaîne avec une vision à la fois sombre et éclairée (au sens figuré) d'une histoire inimaginable et entraînante comme pas deux. Le jeune réalisateur décidé tout d'abord de tourner son film en demi-teintes, ne plaçant des touches de couleurs que par endroits succins et straégiques. ainsi seul le Nautilus, véritable refuge pour la Ligue, apparaîtra en blanc immaculé, le blanc semblant être d'ailleurs le seul éléèment de "couleurs" du film avec les gris et le noir. Ambiance sombre pour une histoire bourrée de personnages pourtant haut en couleurs, chacun ayant sa part du gâteau à l'écran, son histoire à raconter et ses talents à montrer. Petit coup de force, les présentations des personnages servent immédiatement le contenu de l'aventure, évitant une introduction longue et intule. Clin d'oeils à la littéraire omniprésents, de Jack l'Eventreur à Dracula, morceaux choisi du réalisateur, tant audibles que visuels, les designs du film prenant racine dans les contes et aventures écrites de nombreux romans, basés déjà sur la recherche que Moore avait fait pour son comic-book. Un travail remarquable et complètement jouissif, voir es personnages que l'on connaît de différents cultures, histoires se rejoindre ici, là, en même temps, s'aidant ou se chamaillant pour un but précis, commun.
Le pari n'était pas facile mais le résultat est pourtant bien là, le film marche ! la mayonnaise prend tout de suite, on rentre facilement dans ce monde presque magique pour ne plus vouloir en ressortir, se surprenant de voir nos héros fétiches s'animer à travers des acteurs qui y croyent, tous empli d'un charisme à la taille de leurs egos respectifs, véritable alchimie, même le vieu Sean Connery ne dévore pas sa part du lion. Oui il guide la Ligue, mais chacun y met du sien, tous ces personnages, tous aussi puissants qu'ils peuvent être restent avant-tout, humains, leurs faiblesses ressortent petit-à-petit, le désarroi de Quatermain sur la mort d'un proche, la peur indicible de Gray sur lui-même, le doute sur son existence mentale de Jekill, etc. La part d'ombre tome au fur-et-mesure, chacun se révèle. Le final arrive à grands pas, duperie énorme sur leur assemblée, trahison, naissance d'un héros, surprises, tout y sera, Norrigton n'a lésiné sur rien pour les spectateurs en quête de fun et d'aventure. Dans un cinéma qui se veut de plus en plus cynique, la Ligue s'offre une part de fraîcheur, renouant avec les films d'aventures passés assurément, en y injectant le talent des SFX d'aujourd'hui. On se prend à rêver d'une suite, évidemment, et le clin d'oeil final ne peut que nous le présager, pourtant l'avis financier n'en montrera rien aux dernières nouvelles hélas... on reprendra alors nos vieux bouquins de littérature anglo-saxonne, et l'on recommencera à imaginer la rencontre, hypothétique, d'un Sherlock Holmes et d'un Frankenstein.
On en a entendu de belles sur ce film, des pas très positives dans la majorité hélas. Autant vous le dire tout de suite, j'allais dans la salle obscure presque à reculons, de peur d'être déçu d'un film basé sur un comic-book éponyme... Il n'en sera rien, je vous le dis également d'entrée de jeu !
Angleterre, Allemagne, deux grandes puissances de l'époque (19ème sicèle) se font attaquer par un même groupe terroriste, mené par un dénommé "Fantôme", personnage terrifiant muni d'un masque qui cache un visage manifestement défiguré, un seul oeil, baigné de folie, perçant à jour cette carapace métallique.
Afrique, un envoyé du Service Secret de sa Majesté vient recruté un vieu briscard, Allan Quatermain (Sean Connery), aventurier et ex-agent de la dite-majesté. Pourparlers négatifs qui changeront bien vite d'avis après une embardée pétaradante et explosive dans ce qui servait de repaire au vieu tigre. Quatermain est recruté donc pour sauver le monde, du moins presque, au moins une conférence mondiale qui aura lieu à Venise, menacée par le Fantôme justement. Pour celà, il sera accompagné d'un groupe d'agents extraordinaires, la Ligue. M, patron d'un certain "James" lui annonce et présente donc ses camarades. Le Capitaine Nemo et son Nautilus (Naseeruddin Shah), Rodney Skinner (Homme Invisible, joué par Tony Curran) et Mina Harker (Peta Wilson). Ils vont devoir engager deux autres membres aux dons surprenants également pour compléter leur mission. Le premier sera un dandy du nom de Dorian Gray (Stuart Townsend), être immortel et orgueilleux, et accessoirement ancien amant de Mina. Dans son domicile ils engageront un jeune homme non prévu sur la lsite, Tom Sawyer (Shane West), des services américains, venu leur prêter main forte dans cette lutte qui va s'annoncer terrible face à un ennemi qui les suit déjà de trop près. Le dernier membre sera un certain Mister Hyde, alter-ego démesuré et incontrôlable (ou presque) d'un timide Dr Jekyll (Jason Flemyng). La Ligue est au complet, direction Venise et l'action, qui ne s'arrêtera plus jusqu'au bout.
Aventures littéraires et surprenantes dans un monde steampunk tout de gris vêtu. Stephen Norrington sait mener sa barque, suivant son Blade précédent dans le monde du comic-book, il enchaîne avec une vision à la fois sombre et éclairée (au sens figuré) d'une histoire inimaginable et entraînante comme pas deux. Le jeune réalisateur décidé tout d'abord de tourner son film en demi-teintes, ne plaçant des touches de couleurs que par endroits succins et straégiques. ainsi seul le Nautilus, véritable refuge pour la Ligue, apparaîtra en blanc immaculé, le blanc semblant être d'ailleurs le seul éléèment de "couleurs" du film avec les gris et le noir. Ambiance sombre pour une histoire bourrée de personnages pourtant haut en couleurs, chacun ayant sa part du gâteau à l'écran, son histoire à raconter et ses talents à montrer. Petit coup de force, les présentations des personnages servent immédiatement le contenu de l'aventure, évitant une introduction longue et intule. Clin d'oeils à la littéraire omniprésents, de Jack l'Eventreur à Dracula, morceaux choisi du réalisateur, tant audibles que visuels, les designs du film prenant racine dans les contes et aventures écrites de nombreux romans, basés déjà sur la recherche que Moore avait fait pour son comic-book. Un travail remarquable et complètement jouissif, voir es personnages que l'on connaît de différents cultures, histoires se rejoindre ici, là, en même temps, s'aidant ou se chamaillant pour un but précis, commun.
Le pari n'était pas facile mais le résultat est pourtant bien là, le film marche ! la mayonnaise prend tout de suite, on rentre facilement dans ce monde presque magique pour ne plus vouloir en ressortir, se surprenant de voir nos héros fétiches s'animer à travers des acteurs qui y croyent, tous empli d'un charisme à la taille de leurs egos respectifs, véritable alchimie, même le vieu Sean Connery ne dévore pas sa part du lion. Oui il guide la Ligue, mais chacun y met du sien, tous ces personnages, tous aussi puissants qu'ils peuvent être restent avant-tout, humains, leurs faiblesses ressortent petit-à-petit, le désarroi de Quatermain sur la mort d'un proche, la peur indicible de Gray sur lui-même, le doute sur son existence mentale de Jekill, etc. La part d'ombre tome au fur-et-mesure, chacun se révèle. Le final arrive à grands pas, duperie énorme sur leur assemblée, trahison, naissance d'un héros, surprises, tout y sera, Norrigton n'a lésiné sur rien pour les spectateurs en quête de fun et d'aventure. Dans un cinéma qui se veut de plus en plus cynique, la Ligue s'offre une part de fraîcheur, renouant avec les films d'aventures passés assurément, en y injectant le talent des SFX d'aujourd'hui. On se prend à rêver d'une suite, évidemment, et le clin d'oeil final ne peut que nous le présager, pourtant l'avis financier n'en montrera rien aux dernières nouvelles hélas... on reprendra alors nos vieux bouquins de littérature anglo-saxonne, et l'on recommencera à imaginer la rencontre, hypothétique, d'un Sherlock Holmes et d'un Frankenstein.