par Mg » 22 nov. 2006, 14:05
CASINO ROYALE ***
Un bon James Bond fait-il un bon film? On peut se poser la question tant la saga a acquis un statut particulier au sein des rentabilités cinématographiques. Déjà une bonne vingtaine d'opus, et l'agent 007 ne dément pas. Film d'espionnage ou d'action à forte attirance vers la gente féminine, il repart tous les 3 ou 4 ans environ à l'assaut des écrans. Bond, James Bond. La franchise pourrait être un genre à part, ou une exception au sein des films à grand spectacle. Preuve en est, les producteurs ont eu envie de révolutionner l'agent britannique avec cette revisitation de Casino Royale. Déjà adapté de manière iconoclaste ( avec Peters Sellers, Ursula Andress ou encore Woody Allen.. ) et hors de la série régulière, Casino Royale est la première aventure de l'agent Bond. Une manière de reprendre en main en 2006 les aventures musclées d'un James devenu au fil des années et des Pierce Brosnan plus un prototype du héros moderne, blagueur et branleur, qu'un agent secret impitoyable. Jason Bourne peut en témoigner, naviguer dans les eaux des services secrets n'a rien d'une promenade tranquille..
Casino Royale, version 2006 donc. On a beaucoup parlé de Daniel Craig, qui se révèle pourtant parfait. Si on dépasse sa musculature ( très mise en avant ) qui démontre amplement qu'on ne fabrique plus un Bond sur ses gadgets, on se rend compte que son comportement de bouledogue pédant et très sûr de lui colle parfaitement. Bond retrouve ses origines écrites ; un héros certes, mais un ego surtout. Fier et indépendant, il suit son instinct et ses idées, s'en mordant les doigts quelques fois. Bond devient plus humain, et arrête d'emballer à tout va ( bon, juste deux fois ici.. dans la norme quoi ). Le quota d'action est très bien respecté, tout particulièrement au début du film. La séquence pré générique a beau être amplement inutile, on trouve du nouveau dans Bond, et ça fait plaisir.
Qui plus est, derrière la caméra on retrouve Martin Campbell ( Goldeneye, Le Masque de Zorro.. ), qui étonne. Particulièrement efficace a défaut d'être exceptionnellement inspirée, sa réalisation suit l'action au plus près. ça dépotte. Au final, un bon Bond, mais aussi un bon film. On imagine déjà qu'une suite directe serait amplement envisageable, et d'ores et déjà envisagée..
CASINO ROYALE ***
Un bon James Bond fait-il un bon film? On peut se poser la question tant la saga a acquis un statut particulier au sein des rentabilités cinématographiques. Déjà une bonne vingtaine d'opus, et l'agent 007 ne dément pas. Film d'espionnage ou d'action à forte attirance vers la gente féminine, il repart tous les 3 ou 4 ans environ à l'assaut des écrans. Bond, James Bond. La franchise pourrait être un genre à part, ou une exception au sein des films à grand spectacle. Preuve en est, les producteurs ont eu envie de révolutionner l'agent britannique avec cette revisitation de Casino Royale. Déjà adapté de manière iconoclaste ( avec Peters Sellers, Ursula Andress ou encore Woody Allen.. ) et hors de la série régulière, Casino Royale est la première aventure de l'agent Bond. Une manière de reprendre en main en 2006 les aventures musclées d'un James devenu au fil des années et des Pierce Brosnan plus un prototype du héros moderne, blagueur et branleur, qu'un agent secret impitoyable. Jason Bourne peut en témoigner, naviguer dans les eaux des services secrets n'a rien d'une promenade tranquille..
Casino Royale, version 2006 donc. On a beaucoup parlé de Daniel Craig, qui se révèle pourtant parfait. Si on dépasse sa musculature ( très mise en avant ) qui démontre amplement qu'on ne fabrique plus un Bond sur ses gadgets, on se rend compte que son comportement de bouledogue pédant et très sûr de lui colle parfaitement. Bond retrouve ses origines écrites ; un héros certes, mais un ego surtout. Fier et indépendant, il suit son instinct et ses idées, s'en mordant les doigts quelques fois. Bond devient plus humain, et arrête d'emballer à tout va ( bon, juste deux fois ici.. dans la norme quoi ). Le quota d'action est très bien respecté, tout particulièrement au début du film. La séquence pré générique a beau être amplement inutile, on trouve du nouveau dans Bond, et ça fait plaisir.
Qui plus est, derrière la caméra on retrouve Martin Campbell ( Goldeneye, Le Masque de Zorro.. ), qui étonne. Particulièrement efficace a défaut d'être exceptionnellement inspirée, sa réalisation suit l'action au plus près. ça dépotte. Au final, un bon Bond, mais aussi un bon film. On imagine déjà qu'une suite directe serait amplement envisageable, et d'ores et déjà envisagée..