par Kynerion » 09 févr. 2005, 17:19
Bien, je me lance dans la contre-critique... ^^
Galvanize : Les Chemical commencent par un titre de 6'33" qui aurait pu durer la moitié seulement (allez, jusqu'à 4'00" c'est pas mal), ça aurait évité de le traîner à rallonge surtout que ce sont toujours les mêmes samples qui passent, dans le désordre certes, mais ça ne fait aucune différence avec un titre de rap (un peu mieux qu'un titre de rap... mais cette fois). Mais bon, je vais pas m'acharner sur Galvanize, y'a pire après...
The Boxer : j'ai cru à du Daft Punk au départ, vous savez le genre taré à un doigt qui s'excite sur une note de clavier à la fois. Heureusement il y a de la voix, celle de Tim Burgess, sorte de Pharell bas-de-gamme dans le côté suave. Le morceau ne démarre pas, il ralentit, il repart mais n'explose jamais. Dommage. Saloperie de clavier, c'est stressant.
Believe : j'aimerais y croire justement ("believe", "croire"... ouais, je suis bilingue :P). Alors là on est dans le son kitch, ponctué par des "ting" et des "whooo" des plus énervants. Vous m'enlevez ça et vous obtenez un très bon titre; sauf qu'on peut pas les enlever, c'est la cata! :whah: J'arrive pas à décoller sur un titre potentiellement d'enfer. Alors à l'approche des 3 minutes les frères chimiques nous pètent une surexcitation sur leur Atari musical, ça dure quelques secondes heureusement, mais ça reprend à 4'00". Super dommage. Et puis terminez-moi vos morceaux les gars, pas la peine de le faire trainer 7 minutes celui-là non plus!
Hold Tight London : 6 minutes toutes rondes, j'appréhende maintenant. Bon, sur le papier, les noms des voix me rappellent mes meilleurs morceaux des Chemical, je souffle un peu. Et effectivement là, ce morceau est construit comme il faut. Mais bon, j'enlèverais les barrissements d'éléphant électronique, et encore une fois ça traîne alors qu'il y avait moyen d'en faire un truc énorme.
Come Inside : oui, c'est du pur Chemical Brothers 'old school', mais en moins bien. Les gars se reposent sur un truc désormais surfait. Absolument rien ici n'est innovateur. C'est même hallucinant de voir tous les clichés techno réunis en un seul morceau. Nul doute que ça va faire un malheur, malheureusement.
The Big Jump : attention aux "ha ha ha" du morceau, ils risquent de vous obséder même après l'écoute de l'album. Quant au riff des plus simplistes, au moins il s'accorde avec les voix (simplistes aussi). Et que penser des "wouin wouin, wouin-wouin-wouin" qui ponctuent la piste? Pas du bon. Encore une fois les Chemical tripent sur un jeu électronique musical.
Left Right : et le voilà, le top du top du pire. Bon, j'aime pas le rap, et bien là voilà un morceau de rap pur et dur comme Dr. Dre ou Xzibit ou D12 pourraient le faire. Il va cartonner chez les amateurs de rap, mais personnellement les amateurs de techno (voire simplement le gens qui aiment bien les Chemical Brothers, comme moi, enfin de moins en moins) vont s'y perdre un peu.
Close Your Eyes : and your ears? :roll: Non, je taquine. Surtout que j'ai enfin trouvé MON morceau de l'album. Je regarde vite fait la note de Bugman... un slow? Pourquoi pas. Un peu trop "beaté" pour s'endormir sur l'épaule de l'être aimé, mais magnifique. Oui au xylophone. Il y a du Phil Collins là-dedans (sentez le rythme lent de la batterie. Qui oserait critiquer Phil Collins, que je le bannisse?). Les voix se superposent d'une façon géniale. Envolée à 4'30", ça y est je décolle enfin sur un morceau des Chemical comme j'adore le faire. Final en guitare acoustique, que demander de plus...
Shake Break Bounce : Rien que le titre m'a fait peur, surtout après le morceau précédent. Bon, heureusement, les Chemical retombent dans le mauvais d'une façon plutôt douce. Et puis c'est le titre le plus court de l'album (3'44"); ce qui est bien c'est que l'on connaît toutes les paroles du morceau rien qu'avec son titre. Petit riff de guitare sympa, et encore un trip de surexcitation électronique sur Amiga (ça change) en allant vers la fin. Offrez leur un PowerBook!
Marvo Ging : de la country-techno, ça commence original, ça se ponctue même plutôt bien, mais ça ne varie pas beaucoup pendant les 5'28". Même reproche qu'à Galvanize.
Surface to Air : aïe, 7'23", j'appréhende encore (le morceau le plus long). Est-ce que j'ai le temps d'aller chercher une bière? Oui puisque vous ne raterez rien pendant la 1ère minute (on branche la Megadrive). Après la 2e minute et son côté chiant à la "2001 Space Odyssey", le morceau commence enfin à prendre corps. 3e minute, nouveau pallier franchi (il y a de la guitare, c'est déjà ça). 3'30" on est dans le vif du sujet. Enfin, ça donne quelque chose d'intéressant. Et là il manque cruellement une voix, comme aurait pu le faire Death In Vegas par exemple. 4'50" cassage de rythme, pour remonter ensuite pendant les 2 minutes 40 qui restent. Mais 7'23", c'est bien long encore. Surtout pour finir aussi cash.
En définitive, non, Push The Button poursuit pour moi la pente descendante amorcée par Come With Us. Il n'est peut-être pas aussi mauvais remarquez, mais il jouit d'un potentiel musical fort inexploité qui me frustre énormément. Pfff... déception. Et pourtant j'aimais bien la techno (quand j'étais euh, jeune, enfin, y'a pas longtemps quoi). Mais là tous ces "bip bip", ces "ouin", ces "wizz", ces "whoo" et ces "bbrrzip pouet wwzzium", ça me sort par les oreilles!
Finalement, les Chemical Brothers n'ont fait que reprendre la célèbre recette musicale d'un artiste bien de chez nous...
des pommes, des poires, et des scoubidoubi-ou ah (Sacha Distel, paix à son âme).
Allez, next time je m'attaque aux Daft Punk...
Bien, je me lance dans la contre-critique... ^^
[b]Galvanize[/b] : Les Chemical commencent par un titre de 6'33" qui aurait pu durer la moitié seulement (allez, jusqu'à 4'00" c'est pas mal), ça aurait évité de le traîner à rallonge surtout que ce sont toujours les mêmes samples qui passent, dans le désordre certes, mais ça ne fait aucune différence avec un titre de rap (un peu mieux qu'un titre de rap... mais cette fois). Mais bon, je vais pas m'acharner sur Galvanize, y'a pire après...
[b]The Boxer[/b] : j'ai cru à du Daft Punk au départ, vous savez le genre taré à un doigt qui s'excite sur une note de clavier à la fois. Heureusement il y a de la voix, celle de Tim Burgess, sorte de Pharell bas-de-gamme dans le côté suave. Le morceau ne démarre pas, il ralentit, il repart mais n'explose jamais. Dommage. Saloperie de clavier, c'est stressant.
[b]Believe[/b] : j'aimerais y croire justement ("believe", "croire"... ouais, je suis bilingue :P). Alors là on est dans le son kitch, ponctué par des "ting" et des "whooo" des plus énervants. Vous m'enlevez ça et vous obtenez un très bon titre; sauf qu'on peut pas les enlever, c'est la cata! :whah: J'arrive pas à décoller sur un titre potentiellement d'enfer. Alors à l'approche des 3 minutes les frères chimiques nous pètent une surexcitation sur leur Atari musical, ça dure quelques secondes heureusement, mais ça reprend à 4'00". Super dommage. Et puis terminez-moi vos morceaux les gars, pas la peine de le faire trainer 7 minutes celui-là non plus!
[b]Hold Tight London[/b] : 6 minutes toutes rondes, j'appréhende maintenant. Bon, sur le papier, les noms des voix me rappellent mes meilleurs morceaux des Chemical, je souffle un peu. Et effectivement là, ce morceau est construit comme il faut. Mais bon, j'enlèverais les barrissements d'éléphant électronique, et encore une fois ça traîne alors qu'il y avait moyen d'en faire un truc énorme.
[b]Come Inside[/b] : oui, c'est du pur Chemical Brothers 'old school', mais en moins bien. Les gars se reposent sur un truc désormais surfait. Absolument rien ici n'est innovateur. C'est même hallucinant de voir tous les clichés techno réunis en un seul morceau. Nul doute que ça va faire un malheur, malheureusement.
[b]The Big Jump[/b] : attention aux "ha ha ha" du morceau, ils risquent de vous obséder même après l'écoute de l'album. Quant au riff des plus simplistes, au moins il s'accorde avec les voix (simplistes aussi). Et que penser des "wouin wouin, wouin-wouin-wouin" qui ponctuent la piste? Pas du bon. Encore une fois les Chemical tripent sur un jeu électronique musical.
[b]Left Right[/b] : et le voilà, le top du top du pire. Bon, j'aime pas le rap, et bien là voilà un morceau de rap pur et dur comme Dr. Dre ou Xzibit ou D12 pourraient le faire. Il va cartonner chez les amateurs de rap, mais personnellement les amateurs de techno (voire simplement le gens qui aiment bien les Chemical Brothers, comme moi, enfin de moins en moins) vont s'y perdre un peu.
[b]Close Your Eyes[/b] : and your ears? :roll: Non, je taquine. Surtout que j'ai enfin trouvé MON morceau de l'album. Je regarde vite fait la note de Bugman... un slow? Pourquoi pas. Un peu trop "beaté" pour s'endormir sur l'épaule de l'être aimé, mais magnifique. Oui au xylophone. Il y a du Phil Collins là-dedans (sentez le rythme lent de la batterie. Qui oserait critiquer Phil Collins, que je le bannisse?). Les voix se superposent d'une façon géniale. Envolée à 4'30", ça y est je décolle enfin sur un morceau des Chemical comme j'adore le faire. Final en guitare acoustique, que demander de plus...
[b]Shake Break Bounce[/b] : Rien que le titre m'a fait peur, surtout après le morceau précédent. Bon, heureusement, les Chemical retombent dans le mauvais d'une façon plutôt douce. Et puis c'est le titre le plus court de l'album (3'44"); ce qui est bien c'est que l'on connaît toutes les paroles du morceau rien qu'avec son titre. Petit riff de guitare sympa, et encore un trip de surexcitation électronique sur Amiga (ça change) en allant vers la fin. Offrez leur un PowerBook!
[b]Marvo Ging[/b] : de la country-techno, ça commence original, ça se ponctue même plutôt bien, mais ça ne varie pas beaucoup pendant les 5'28". Même reproche qu'à Galvanize.
[b]Surface to Air[/b] : aïe, 7'23", j'appréhende encore (le morceau le plus long). Est-ce que j'ai le temps d'aller chercher une bière? Oui puisque vous ne raterez rien pendant la 1ère minute (on branche la Megadrive). Après la 2e minute et son côté chiant à la "2001 Space Odyssey", le morceau commence enfin à prendre corps. 3e minute, nouveau pallier franchi (il y a de la guitare, c'est déjà ça). 3'30" on est dans le vif du sujet. Enfin, ça donne quelque chose d'intéressant. Et là il manque cruellement une voix, comme aurait pu le faire Death In Vegas par exemple. 4'50" cassage de rythme, pour remonter ensuite pendant les 2 minutes 40 qui restent. Mais 7'23", c'est bien long encore. Surtout pour finir aussi cash.
En définitive, non, [i]Push The Button[/i] poursuit pour moi la pente descendante amorcée par [i]Come With Us[/i]. Il n'est peut-être pas aussi mauvais remarquez, mais il jouit d'un potentiel musical fort inexploité qui me frustre énormément. Pfff... déception. Et pourtant j'aimais bien la techno (quand j'étais euh, jeune, enfin, y'a pas longtemps quoi). Mais là tous ces "bip bip", ces "ouin", ces "wizz", ces "whoo" et ces "bbrrzip pouet wwzzium", ça me sort par les oreilles!
Finalement, les Chemical Brothers n'ont fait que reprendre la célèbre recette musicale d'un artiste bien de chez nous...
[i]des pommes, des poires, et des scoubidoubi-ou ah[/i] (Sacha Distel, paix à son âme).
Allez, next time je m'attaque aux Daft Punk...