par Kynerion » 30 mai 2004, 12:56
Ahhh Graham! Pourquoi t'es parti?
Non, en fait, tu as eu raison, puisque c'est pour sortir cet album solo "Happiness in Magazines". Et oui solo, car Graham Coxon, pour les plus jeunes, c'est l'ex-guitariste (et pas seulement) de Blur. Il n'était malheureusement présent sur le dernier album du groupe, "Think Tank", que pour une seule chanson, mais quelle chanson! "Battery in your leg" cloturait en beauté ce surperbe album. Bref, découvrons Graham Coxon dans son nouvel album presque tout seul, histoire de voir si l'âme de Blur s'oublie facilement.
Spectacular : entrée en la matière qui réveille. On ne peut s'empêcher de penser aux débuts de Blur, avec la voix de Damon Albarn en moins, mais quand même un petit air connu. Tout ça pour dire que c'est bon de se retrouver dès ce court morceau rock comme on l'aime.
No good time : mais non, c'est le pur hasard si le deuxième titre s'appelle "No good time" alors que sur Think Tank il s'appelle "Out of time". ;) Et là, on goûte de nouveau à la richesse musicale de Graham, qui nous gratifie de pop-rock (plus rock que pop) des plus classiques mais efficace.
Girl done gone : intro molassone pendant 1'26 avant de donner enfin un rythme à ce titre plutôt rétro et calme. Puis à 2'35 c'est un nouveau changement du plus bel effet, ce qui fait qu'une chanson moyenne devient finalement un peu plus intéressante. Bien joué.
Bittersweet bundle of misery : amusant ces changements de registre. Un petit côté "Coffee and Tv" (l'une de mes chansons préférées de Blur) pour cette sympathique ballade rock bien entraînante. Malheureusement elle manque un peu d'originalité.
All over me : titre très/trop classique cette fois. Du coup pas grand'chose à dire, là je suis resté dubitatif.
Freakin' out : heureusement on change bien vite. Voilà un titre survolté d'une guitare électrique très en forme qui donne la pêche. Amusant aussi l'écho de la voix vers la fin, et puis vraiment ce refrain boostant.
People of the earth : un couplet crié à travers un mégaphone, pour cette chanson plutôt critique comme on s'en doute au titre. Graham tout comme Damon a de bonnes idées écologistes et politiques, ce que l'on ne peut reprocher à personne.
Hopeless friend : on arrive dans le meilleur de l'album, c'est-à-dire la fin. C'est finalement rare qu'un disque s'améliore plus on avance, c'est souvent le contraire ou alors c'est homogène : bon ou nul tout du long. "Hopeless friend" est un bon exercice de guitariste pour un titre riche et varié.
Are you ready : l'une des masterpieces de l'album, ce titre aux accents de western collerait très bien à une chevauchée dans le désert. Avec une bonne rupture et une bonne fin, tout est bon dans ce morceau.
Bottom bunk : encore un titre très blurien, pour la bonne raison qu'on reconnaît facilement la voix de Damon Albarn. Ah que c'est bon! C'est aussi le moment de prendre conscience que Blur, c'est mieux que Coxon tout seul.
Don't be a stranger : intro a cappela, et on retombe dans du Blur! Sans rire, la ressemblance est frappante, on est contaminé! Titre extrêmement riche et varié lui aussi, avec des choeurs bluriens, un refrain blurien, des riffs bluriens, et un long final en fondu.
Ribbons and leaves : pour conclure en beauté, voici le "Battery in your leg" de Graham Coxon. Un magnifique morceau tout doux et mélancolique, grandiose dans son redémarrage, profond dans sa complainte, puissant dans son ambiance, terriblement triste dans son final.
Le bilan sera sans appel : Blur c'est génial. Et oui, Graham Coxon en solo, ça vous donne envie de vous replonger dans les albums du groupe, de savourer les monstres "13" et "Blur", de retrouver la nostalgie d'un "Parklife" et d'un "Modern Life is Rubbish", pour finir par le plus actuel mais chargé "Think Tank". Entre Damon et Graham, l'un est un génie, l'autre est un expert. Les deux réunis font des merveilles. "Happiness in magazines" est un très bon album pour les fans.
Ahhh Graham! Pourquoi t'es parti?
Non, en fait, tu as eu raison, puisque c'est pour sortir cet album solo "Happiness in Magazines". Et oui solo, car Graham Coxon, pour les plus jeunes, c'est l'ex-guitariste (et pas seulement) de Blur. Il n'était malheureusement présent sur le dernier album du groupe, "Think Tank", que pour une seule chanson, mais quelle chanson! "Battery in your leg" cloturait en beauté ce surperbe album. Bref, découvrons Graham Coxon dans son nouvel album presque tout seul, histoire de voir si l'âme de Blur s'oublie facilement.
[b]Spectacular[/b] : entrée en la matière qui réveille. On ne peut s'empêcher de penser aux débuts de Blur, avec la voix de Damon Albarn en moins, mais quand même un petit air connu. Tout ça pour dire que c'est bon de se retrouver dès ce court morceau rock comme on l'aime.
[b]No good time[/b] : mais non, c'est le pur hasard si le deuxième titre s'appelle "No good time" alors que sur Think Tank il s'appelle "Out of time". ;) Et là, on goûte de nouveau à la richesse musicale de Graham, qui nous gratifie de pop-rock (plus rock que pop) des plus classiques mais efficace.
[b]Girl done gone[/b] : intro molassone pendant 1'26 avant de donner enfin un rythme à ce titre plutôt rétro et calme. Puis à 2'35 c'est un nouveau changement du plus bel effet, ce qui fait qu'une chanson moyenne devient finalement un peu plus intéressante. Bien joué.
[b]Bittersweet bundle of misery[/b] : amusant ces changements de registre. Un petit côté "Coffee and Tv" (l'une de mes chansons préférées de Blur) pour cette sympathique ballade rock bien entraînante. Malheureusement elle manque un peu d'originalité.
[b]All over me[/b] : titre très/trop classique cette fois. Du coup pas grand'chose à dire, là je suis resté dubitatif.
[b]Freakin' out[/b] : heureusement on change bien vite. Voilà un titre survolté d'une guitare électrique très en forme qui donne la pêche. Amusant aussi l'écho de la voix vers la fin, et puis vraiment ce refrain boostant.
[b]People of the earth[/b] : un couplet crié à travers un mégaphone, pour cette chanson plutôt critique comme on s'en doute au titre. Graham tout comme Damon a de bonnes idées écologistes et politiques, ce que l'on ne peut reprocher à personne.
[b]Hopeless friend[/b] : on arrive dans le meilleur de l'album, c'est-à-dire la fin. C'est finalement rare qu'un disque s'améliore plus on avance, c'est souvent le contraire ou alors c'est homogène : bon ou nul tout du long. "Hopeless friend" est un bon exercice de guitariste pour un titre riche et varié.
[b]Are you ready[/b] : l'une des masterpieces de l'album, ce titre aux accents de western collerait très bien à une chevauchée dans le désert. Avec une bonne rupture et une bonne fin, tout est bon dans ce morceau.
[b]Bottom bunk[/b] : encore un titre très blurien, pour la bonne raison qu'on reconnaît facilement la voix de Damon Albarn. Ah que c'est bon! C'est aussi le moment de prendre conscience que Blur, c'est mieux que Coxon tout seul.
[b]Don't be a stranger[/b] : intro a cappela, et on retombe dans du Blur! Sans rire, la ressemblance est frappante, on est contaminé! Titre extrêmement riche et varié lui aussi, avec des choeurs bluriens, un refrain blurien, des riffs bluriens, et un long final en fondu.
[b]Ribbons and leaves[/b] : pour conclure en beauté, voici le "Battery in your leg" de Graham Coxon. Un magnifique morceau tout doux et mélancolique, grandiose dans son redémarrage, profond dans sa complainte, puissant dans son ambiance, terriblement triste dans son final.
Le bilan sera sans appel : Blur c'est génial. Et oui, Graham Coxon en solo, ça vous donne envie de vous replonger dans les albums du groupe, de savourer les monstres "13" et "Blur", de retrouver la nostalgie d'un "Parklife" et d'un "Modern Life is Rubbish", pour finir par le plus actuel mais chargé "Think Tank". Entre Damon et Graham, l'un est un génie, l'autre est un expert. Les deux réunis font des merveilles. "Happiness in magazines" est un très bon album pour les fans.