par Mg » 07 févr. 2005, 23:25
Après lecture de l'oeuvre multi best sellerisée du monde entier, on en vient au constat suivant. Da Vinci Code, c'est du fast food littéraire. Rien de négatif là dedans, mais voilà, c'est rapidement lu : l'action se passe sur deux jours, 500 pages et deux lieux, Paris et Londres. C'est rempli de bonnes choses ; l'origine de l'Eglise Catholique revu et remise en cause, la sainteté de Jésus vu sur le plan humain, la lutte de pouvoir d'extrèmistes cathos, un thriller haletant, des énigmes.. Bref, de quoi contater le lecteur, de la matière, des théories construites et étayées. On en redemanderait presque.
Mais voilà, comme le McDo, quand on se penche dessus, si l'aspect est des plus sympa, le fond est douteux. Vous ne risquez pas une indigestion, mais une fin de repas gachée après avoir vu ce qui vous est passé sous le nez. Si Da Vinci Code démontre de belles choses, l'auteur ne va pas jusqu'au bout de sa pensée, de sa critique. S'il remet en cause les fondements du christianisme avec des preuves sommes toutes solides ( vérifiables, et vérifiées ), il faut nuancer. L'idée est intéressante ( j'adore les thrillers historiques ), mais il faut relativiser l'importance qui est faite de cette démonstration. Tout comme il faut se méfier d'un Michael Moore un peu trop virulent dans certains de ses documentaires : il faut apprendre à se faire sa propre opinion. Plus sujet de polémiques ou de débats, que véritable oeuvre à part entière, Da Vinci Code ne prend sur la fin pas l'ampleur qu'il devrait avoir, et termine sur une banale affaire policière. Les ramifications historiques se rétrécissent au filament d'une dynastie familiale retrouvée... on nous coupe un peu l'herbe sous le pied.
Bref, c'est bon, c'est du plaisir en barre, mais au final on se rend compte que c'est peut-être pas finalement une oeuvre à déguster avec lenteur. L'époque semble être plus aux rapides Harry Potter et cie, qu'aux longues journées passées à lire et relire du Tolkien ou du Agatha Christie...
Après lecture de l'oeuvre multi best sellerisée du monde entier, on en vient au constat suivant. Da Vinci Code, c'est du fast food littéraire. Rien de négatif là dedans, mais voilà, c'est rapidement lu : l'action se passe sur deux jours, 500 pages et deux lieux, Paris et Londres. C'est rempli de bonnes choses ; l'origine de l'Eglise Catholique revu et remise en cause, la sainteté de Jésus vu sur le plan humain, la lutte de pouvoir d'extrèmistes cathos, un thriller haletant, des énigmes.. Bref, de quoi contater le lecteur, de la matière, des théories construites et étayées. On en redemanderait presque.
Mais voilà, comme le McDo, quand on se penche dessus, si l'aspect est des plus sympa, le fond est douteux. Vous ne risquez pas une indigestion, mais une fin de repas gachée après avoir vu ce qui vous est passé sous le nez. Si Da Vinci Code démontre de belles choses, l'auteur ne va pas jusqu'au bout de sa pensée, de sa critique. S'il remet en cause les fondements du christianisme avec des preuves sommes toutes solides ( vérifiables, et vérifiées ), il faut nuancer. L'idée est intéressante ( j'adore les thrillers historiques ), mais il faut relativiser l'importance qui est faite de cette démonstration. Tout comme il faut se méfier d'un Michael Moore un peu trop virulent dans certains de ses documentaires : il faut apprendre à se faire sa propre opinion. Plus sujet de polémiques ou de débats, que véritable oeuvre à part entière, Da Vinci Code ne prend sur la fin pas l'ampleur qu'il devrait avoir, et termine sur une banale affaire policière. Les ramifications historiques se rétrécissent au filament d'une dynastie familiale retrouvée... on nous coupe un peu l'herbe sous le pied.
Bref, c'est bon, c'est du plaisir en barre, mais au final on se rend compte que c'est peut-être pas finalement une oeuvre à déguster avec lenteur. L'époque semble être plus aux rapides Harry Potter et cie, qu'aux longues journées passées à lire et relire du Tolkien ou du Agatha Christie...